N’est-ce pas là, la meilleure période pour se recentrer sur soi et son business ? Mais surtout, n’est-ce pas le meilleur moment pour apprendre de ses erreurs et de ses échecs passés ? Histoire de mieux avancer à la sortie de la crise. Vous y avez pensé, non ? Et c’est une bonne chose, car il est essentiel pour toutes entrepreneures, d’apprendre de ses échecs et de ses erreurs.

Saviez-vous que les échecs et les erreurs ont à la fois un potentiel destructeur et un potentiel constructif ? Non ? En fait, c’est vous et vous seules qui allez le déterminer et cultiver un de ces deux aspects. Ceci selon votre perspective, vos pensées, vos croyances en votre fort intérieur, et selon la perception que vous avez de vous-mêmes.

Pourtant les études montrent l’aspect constructif que peuvent avoir les échecs et/ou les erreurs. Ils augmentent les chances de succès pour des projets futurs, par le biais de l’apprentissage qui en découle. Comme l’expression le dit : « Rome ne s’est pas fait en un jour ! » Google et Facebook non plus !

Voyez les échecs et les erreurs comme constructifs

Vous le savez, entreprendre n’est pas long fleuve tranquille. La fermeture d’entreprise ou de startup est une norme de l’entrepreneuriat (puisque c’est ce qui arrive dans la majorité des cas ). Mais est-ce que le véritable échec réside dans la fermeture d’une entreprise ? N’est-ce pas plutôt, le fait de rester bloqué sur un échec, qui en réalité, est cet échec ? Telle est donc la question. À votre avis, ne vaut-il pas mieux tirer des enseignements de la fin d’un projet, plutôt que de rester sur ses acquis et ses croyances ?

C’est en ce sens, qu’il semble intéressant de voir les échecs et les erreurs. En ce sens, que vous devez voir si vous vous posez les bonnes questions : constructives ou bien destructives. Tout en sachant que chacune a ses conséquences :

  • les questions constructives, vous permettent donc de tirer des enseignements, des informations et de la valeur sur vos projets ;
  • les questions destructives, elles, détruisent votre estime de vous, votre moral et votre motivation. C’est d’ailleurs, ce que l’on appelle la « rumination mentale » ( le fait de ressasser des idées négatives centrées sur un problème, sans aspect constructif).

Comprenez vos échecs et vos erreurs

Comme vous le savez, les échecs ne peuvent pas être modifiés. Ce sont des évènements temporels, sûrement déjà obsolètes à l’heure d’écrire cet article. Ainsi, la seule action positive qu’il vous reste, est d’en tirer des enseignements. Car attention, ne pas tirer d’enseignement augmente les risques de cumul d’échecs et le risque de les reproduire….

Alors comment faire pour y arriver ? Commencez donc par comprendre vos échecs ou vos erreurs, en identifiant les causes : externes ( malchance, clients, partenaires, etc.) et internes (vos décisions, vos compétences etc.).

Les causes externes sont pratiques, car elles vous dédouanent de votre responsabilité dans l’échec ou l’erreur. Elles agissent alors comme un mécanisme de défense, pour mieux gérer votre culpabilité et vos sentiments négatifs. Pour tirer des enseignements, il est donc important de chercher les véritables causes de l’échec et de mettre de côté, ce mécanisme de défense. Le juste milieu, c’est de trouver des raisons objectives.

Prenez le contrôle des situations et minimisez les échecs et les erreurs

Après une analyse objective de la situation, il en ressort toujours des causes. Principalement externes. Il est donc important de se demander, ce qui aurait pu être évité. L’objectif ici, est de tirer des enseignements qui permettront ensuite, d’éviter de faire les mêmes erreurs. Là-dessus, il sera intéressant de trouver des facteurs internes contrôlables, pour éviter ces erreurs : être plus sélectives dans vos recrutements, être mieux outillées pour développer une offre commerciale etc.

Cette façon de faire, n’est aucunement pour se culpabiliser en se cherchant une responsabilité. Cette une façon détournée d’avoir plus de contrôle sur vos situations et de minimiser l’impact des facteurs extérieurs potentiel. Notamment, ceux qui sont aléatoires.

« Le génie et le hasard ont un air de famille »

Parfois, vous verrez que votre stratégie utilisée était la bonne. Parfois, pas. L’entrepreneuriat est un jeu de probabilité : la meilleure stratégie ne peut pas fonctionner systématiquement. Par contre, elle augmente votre probabilité de réussite ! C’est donc non négligeable. Et cela se verra sur le long terme. Car la réussite d’une entreprise se voit sur le long terme et non, sur le court terme.

Vous l’aurez compris, cette période de transition est idéale pour recentrer votre business et vos stratégies. Pour cela, rien de mieux que de prendre du recul et d’analyser les échecs et/ou les erreurs, rencontrées sur votre dernière année de fonctionnement. Vous en ressortirez grandies et bien sûr, plus armées pour l’après-crise. Les échecs et les erreurs ne sont donc pas vos ennemis mais bel et bien, vos amis.

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