50% des entreprises en France, ne survivent pas au-delà des 5 ans. L’échec fait donc ( presque ) partie du quotidien de l’entrepreneure. Une norme du monde de l’entrepreneuriat, par laquelle chaque cheffe d’entreprise devrait passer. Mais comment survit-on à un échec ? Comment peut-on réussir à rebondir, alors que tout s’écroule autour de nous ?

Depuis quelque temps maintenant, un certain nombre d’interventions sont mises en place, en amont de la création d’entreprise, pour préparer l’entrepreneure et diminuer les risques d’échec : ce sont les diverses formations, que proposent les réseaux d’accompagnement. En revanche, peu d’interventions post-échec existent pour aider les entrepreneures à y faire face. Pourtant, les répercussions de l’échec peuvent être graves :

  • les répercussions financières. Une fois en échec, l’entrepreneure peut connaitre une perte de revenu et/ou un endettement ;
  • les répercussions psychologiques, avec les émotions négatives et la perte de la motivation ;
  • les répercussions sociales car l’entrepreneure n’est plus dans ses réseaux professionnels habituels. Dans certains cas, l’échec amène aussi l’instabilité familiale et donc le divorce.

L’échec n’est donc pas à prendre à la légère ! Il est donc important de comprendre les différentes étapes psychologiques par lesquelles vous, entrepreneures, passez lorsque vous perdez votre entreprise.

Après l’échec, le travail de deuil

Contrairement à ce que l’on pense, le travail du « deuil » n’est pas lié essentiellement au cas de décès. C’est un processus psychologique par lequel tout individu passe, lorsqu’il perd un objet auquel il s’était attaché. Ainsi, ce processus s’active dans d’autres situations de « perte » : la rupture affective, la perte d’emploi, la perte de son entreprise…

L’échec amène donc un travail de « deuil ». Il vous force à accepter la perte de votre entreprise, l’abandon de vos ambitions ou bien, l’abandon de votre vision de la réussite professionnelle. Elle s’exécute en deux étapes :

  • la souffrance. L’échec produit un ensemble de sentiments négatifs comme la tristesse, la déception, la colère, la culpabilité ou la honte. Souvent, ces sentiments sont influencés par des facteurs, tels que la perte soudaine et brutale de son entreprise ou le niveau d’investissement et d’engagement de l’entrepreneure dans son projet. La souffrance varie donc d’un individu à un autre ;
  • l’acceptation. Après la souffrance, arrive l’acceptation de l’échec. À ce stade généralement, les entrepreneures arrivent à envisager d’autres projets et à s’investir dedans. Ainsi dans cette phase de reconstruction, l’énergie est réinvestie sur d’autres centres d’intérêt. L’acceptation et la reconstruction sont donc en coexistence et s’alimentent mutuellement.

Être entrepreneure c’est aussi prendre le risque d’échouer. Un échec, qu’il est parfois difficile de surmonter, tant l’affect est grand. C’est pourquoi, il est essentiel d’accepter l’échec. L’accepter, c’est lui donner du sens. C’est être capable de vivre avec et de se dégager des émotions négatives. Se reconstruire est tout aussi important. C’est tirer des enseignements pour les prochains projets. Alors ne perdez pas espoir et rebondissez !

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