Géraldine Sohet: “La fonction publique a façonné mon association !”

septembre 30, 2019

Géraldine Sohet est une ancienne fonctionnaire, aujourd’hui porteuse d’un projet de création d’association. Pour elle, il est essentiel d’aider les femmes à se révéler, tant sur le champ professionnel que personnel. Pour elle, les femmes sont des Femmes Fantastiques. Témoignage.

1- Géraldine, tu as quitté ton poste de fonctionnaire pour te lancer dans la création d’une association. Peux-tu nous expliquer pourquoi ?

C’était à la fois un challenge professionnel et personnel, que j’avais envie de relever ( sourire ) C’est vrai que j’ai fait toute ma carrière dans la fonction publique : j’avais travaillé en vacation, je suis ensuite rentrée sur concours… Je n’ai donc connu que ce milieu-là ! Toutefois, les années passant, j’ai senties que j’avais envie de réaliser autre chose. Encore plus, lorsque j’ai eu mes enfants ! Ça été le déclic ! ( sourire ) Je me suis donc lancée dans le challenge de la création d’entreprise, qui m’était et m’est encore inconnu aujourd’hui ( rires ) J’ai voulu tester, ne serait-ce que pour voir si au fond, c’était bien ce chemin que j’avais envie d’emprunter et de développer par la suite ! ( sourire ) C’est une réelle quête de sens pour moi !

2- Est-ce que cette quête de sens n’est pas un peu effrayante, contrairement à la sécurité que t’apportait la fonction publique ?

Je pense honnêtement que ça dépend de sa personnalité ! Il y a des personnes, en effet, qui vont être très rassurées par ce côté « carré » de la fonction publique ; d’autres, non. Personnellement, ça ne me correspondait pas ! ( rires ) J’ai toujours été créative et proactive. Malheureusement, ces compétences étaient étouffées par le côté « cadré » de la fonction publique. C’est ce qui m’a donné envie de tenter l’aventure entrepreneuriale. Alors bien sûr, c’est effrayant ! ( sourire ) Ca reste un gros challenge de vie ! J’ai donc pris le temps de réfléchir, de partager cette envie de création avec mon mari. Par contre, dès que la décision a été prise et validée, j’ai mis de côté mes peurs et j’ai foncé !

3- Aujourd’hui, tu souhaites centrer ton modèle économique sur la Femme. Est-ce que c’est un sujet / une problématique qui te parlait déjà en tant que salariée ?

Oui, complètement ! ( sourire ) Ca me parlait beaucoup. Notamment parce que mon dernier poste occupé,’jùétait responsable du service formation. Dans la fonction publique – il faut le savoir ! -, il y a une majorité de femmes. Mon objectif était donc de les accompagner au mieux. Et là, j’ai pu remarquer qu’elles se mettaient beaucoup de freins ! Beaucoup étaient en quête de sens ! Personnelle comme professionnelle, d’ailleurs ! ( sourire ) Indirectement, je me retrouvais dans leur questionnement et leur situation. Je me suis rendu compte aussi, que par rapport aux hommes que je pouvais accompagner, les femmes se mettent beaucoup plus de barrières. Pourtant d’un point de vue externe, leurs problématiques n’étaient pas forcément fondées ! C’est donc comme ça, que mon idée d’association Les Femmes Fantastiques, m’est venue. Pour moi, il est essentiel d’aider les femmes à révéler leur potentiel !

4- Comment as-tu vu qu’il y avait une opportunité de business ?

Pour moi, il est important de mettre des modèles de femmes en avant, pour oser et faire tomber les barrières. Et j’en suis d’autant plus convaincue aujourd’hui, à travers les diverses rencontres que je fais. J’ai donc constaté une problématique, sur laquelle j’ai eu envie d’agir. Tout en sachant, que c’est un sujet qui me tient vraiment à coeur ! ( sourire ) Initialement, je me suis lancée sans savoir trop où j’allais ( rires ) J’ai hâte de voir ce que ça va donner et où ça va me conduire ! ( sourire ) En lançant Les Femmes Fantastiques, j’ai voulu provoquer des rencontres. Ne serait-ce que pour partager mes interrogations de femmes à femmes ! Fin janvier 2019, j’ai donc lancé la page Facebook de l’association. À ce jour, nous comptons plus de 5 000 abonnées ! ( sourire )

5- Si tu avais un conseil à donner aux femmes, peut-être encore fonctionnaires, qui souhaiteraient se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, quel serait-il ?

De croire en elle : il faut écouter sa petite voix intérieure ! ( sourire ) Il faut oser, tout en faisant attention à son démarrage. Lorsque l’on est fonctionnaire, on ne touche pas d’indemnité chômage. On part donc de zéro ! C’est un élément à prendre en compte et dont il faut avoir conscience pour lancer son projet.

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