Aurélie Montet : “Je lie les pensées aux mots pour faire voyager !”

avril 15, 2024

Aurélie Montet est rédactrice et correctrice depuis 2023, en Savoie. Amoureuse inconditionnelle de la langue de Molière, elle décide de se lancer à son compte pour aider les autres à mettre des mots sur leurs envies. Pour elle, jouer avec les mots fait passer les émotions et voyager les lecteurs dans des univers différents. Maniaque de l’écriture, elle est la “Plume qui Lie” l’individu à l’image, l’image au sentiment.

De réussir à transcrire avec les mots ce que les personnes veulent raconter (sourire). J’aime jouer avec le pouvoir des mots pour retranscrire des émotions, des faits, des envies, des idées pour immerger les lecteurs dans des univers différents. 

Nous avons cette particularité dans la langue française d’avoir des mots puissants. Selon la manière dont on les utilise et l’endroit où on les place dans les phrases, le résultat est différent. Une même phrase tournée différemment peut donc produire plusieurs perceptions. 

Oui, j’adore jouer avec les mots (sourire). Mais pour y arriver, je dois connaître le genre de l’écrit : littéraire, léger, humoristique, pédagogique… Ce qui me permet ensuite de choisir les bons registres de mots pour être au plus proche de ce que veut dire mon commanditaire. 

Ainsi, je suis au plus près de la réalité de mon client, de ce qu’il veut dire ou de ce qu’il veut faire passer comme message à ses interlocuteurs. Quand j’écris ou que je corrige, il y a deux choses importantes à prendre en compte : l’objectif du client et sa cible. L’idée est avant tout que le lecteur puisse se projeter et s’immerger dans son monde. 

Oui, on peut dire ça comme ça. J’aime lier les expressions et les idées avec les envies. D’ailleurs, c’est le jeu de mots de mon nom commercial (rires). Je voulais qu’il reflète mon travail, ma mission, l’enjeu que je me fixe pour chaque écrit. Pas qu’il renvoie à l’action même d’écrire. Je cherche toujours à créer du lien entre les individus par l’écriture.

Du coup, le lien est multiple dans mon travail. J’ai besoin de connaître la personne pour savoir comment elle exprimerait son idée ou son concept. J’ai besoin de comprendre comment elle perçoit son message. Ensuite, c’est à moi de le retranscrire aux lecteurs pour qu’à leur tour, ils puissent créer du lien avec l’entreprise cliente. 

En fait, c’est comme si je faisais du profilage (rires). Plus que me mettre à la place de mes clients pour écrire leur message, je me mets dans leur tête. C’est très important car sans cela, je ne pourrais pas bien écrire. Je ne pourrais faire transparaître les personnalités, les envies, les caractères dans les corrections, les réécritures ou l’écriture. Je ne me verrais pas faire autrement.

Je reste persuadée que l’humain est la clé d’un bon message et d’une bonne rédaction. À mon sens, une IA ne peut pas mettre autant de couleur, de sentiment, d’émotion, de personnalité et de caractère dans un écrit qu’un être humain. C’est la force encore, des rédacteurs et des correcteurs. 

Forcément, car la technologie est très présente dans nos vies. Je ne dis pas que c’est un mal, il faut vivre avec son temps. Mais cela n’aide pas nos relations humaines. Nous sommes entourés de faux-semblants. Est-ce vraiment le vécu et le ressenti d’untel lorsque nous lisons son post ? C’est là, ma difficulté. 

Aujourd’hui, il suffit de se balader sur les réseaux sociaux pour voir que les gens écrivent pour écrire. Tout est lisse et “robotisé”. Nous sommes passés de l’envie d’écrire à l’injonction d’écrire sans grand intérêt. C’est pour moi un cercle vicieux, en décalage avec l’essence même des mots et de l’écriture. 

De ne pas tout faire toute seule : si je retiens une leçon de ma première année d’entrepreneure, c’est cela. Malgré le fait que l’on soit forte et pleine de bonne volonté, il s’avère que l’on ne peut pas tout faire toute seule. Se faire aider et échanger reste une clé de réussite. S’entourer permet de se rendre compte que l’on n’est pas toute seule et que d’autres personnes peuvent croiser les mêmes problématiques que nous. En fait, là aussi, il faut créer du lien. Il y a un côté très thérapeutique à cette aventure. De l’entendre dire par les autres peut rassurer et soigner. Ce qui est sûr, c’est que nous ne sommes pas seules. Avancer et être entourée fait aller plus loin. 

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