Aujourd’hui, beaucoup de femmes se tournent vers la création d’entreprise pour créer leur propre métier. Un certain nombre d’entre elles d’ailleurs, choisissent le statut de micro-entrepreneur pour tenter l’aventure. Un statut juridique simple et fonctionnel. Mais quelles sont donc les étapes, pour créer sa micro-entreprise ?

Force est de constater que de nos jours, le statut de micro-entrepreneur est l’un des plus intéressants pour créer son entreprise. Pour entreprendre, il n’y a pas de pré-requis. Seule la motivation et le travail favorisent le développement de l’entreprise.

Le statut de micro-entrepreneur se caractérise donc, par sa simplicité et par son fonctionnement. Il permet a quiconque le souhaite de créer son entreprise, de tester une nouvelle activité ou de bénéficier de complément de revenus. Il est même possible avec la micro-entreprise, d’exercer plusieurs activités simultanément et de bénéficier d’un régime social favorable. Le seul bémol ? Ce statut n’est pas conseillé pour les activités à développement rapide. Voici alors, les 4 principales étapes pour devenir micro-entrepreneur :

1- Déclarer sa micro-entreprise

Aujourd’hui, tout le monde peut bénéficier du statut de micro-entrepreneur. Aucun pré-requis ou de diplôme n’est demandé ou recommandé. Pour vous engager dans l’aventure entrepreneuriale, seule votre détermination et votre motivation sont nécessaires ! Ce statut peut même être cumulé avec d’autres :

Ainsi pour obtenir le statut de micro-entrepreneur, rien de plus simple ! Il vous suffit de remplir la déclaration en ligne ( et uniquement en ligne ), appelée « formulaire PO AE », et de le transmettre au Centre de Formalité des Entreprises ( CFE ). Selon l’exercice de votre entreprise, un deuxième formulaire devra être envoyé aux organismes suivants :

  • La Chambre du Commerce et de l’Industrie ( CCI ), pour une activité commerciale ;
  • la Chambre des Métiers et de l’Artisanat ( CMA ), pour une activité artisanale ;
  • l’Urssaf, pour une activité libérale.

Pour ce faire, ce formulaire devra obligatoirement être accompagné d’un justificatif d’identité.

2- Assurer sa micro-entreprise

Il est important pour les micro-entreprises d’être assurées ! L’objectif de cette protection est de protéger les clients mais aussi, de se protéger des risques causés par les activités. Selon les activités et les besoins, il est donc possible de souscrire à une assurance type :

  • Responsabilité civile entreprise ;
  • assurance perte d’exploitation ;
  • protection juridique professionnelles ;
  • assurance multi-risques professionnelles.

La protection, lors de prestations rendues, de vices de produits vendus ou de dommages causés par un tiers, peut alors être assurées par ces dispositifs.

3- Organiser sa comptabilité

Pour la partie comptabilité, il est obligatoire pour la micro-entreprise de remettre une facture aux clients, pour toutes ventes ou prestations effectuées. Ces dernières devront être conservées 10 ans après la clôture de l’exercice comptable. L’entrepreneure devra également tenir à jour un livre de recette encaissées, ordonnées chronologiquement et avec différentes mentions :

  • Montants des recettes ;
  • origines des recettes ;
  • mode de règlement ;
  • référence aux pièces justificatives.

Un registre des achats sera aussi nécessaire, pour les entreprises qui vendent des marchandises, des fournitures ou bien des prestations. Pour effectuer ces transactions, il vous faudra donc ouvrir un compte bancaire !

4 – Demander des aides publiques

Enfin en France, il existe des aides publiques. Les chômeurs, par exemple, bénéficient du maintient partiel de leurs indemnités. À l’outre-mer, les entrepreneures qui exercent une activité artisanale et commerciale, peuvent être exonérées de charges sociales pendant 24 mois. Mais les aides les plus connues reste l’Acre et le Nacre :

  • L’Acre, permet l’exonération partiel ou total des charges sociales, durant la 1 première année de vie d une entreprise (que ce soit une création ou une reprise d’entreprise) ;
  • la Nacre, est un nouvel accompagnement à la création ou à la reprise d’entreprise, qui permet de bénéficier d’une aide à la structuration financière et au démarrage de l entreprise. Ceci, pendant au moins 3 ans.

Enfin, d’autres dispositifs existent comme la Arce. Ce dispositif permet aux personnes qui touchent le chômage de recevoir leurs allocations sous forme de capital pour leur entreprise.

Vous l’aurez compris, le statut de micro-entrepreneur est un des statuts juridiques les plus simplifiés et fonctionnels en France. Néanmoins, il ne suffit pas de s’enregistrer et de bénéficier d’aides publiques pour faire son entreprise. Pour cela, seuls la motivation et le travail seront vos alliés.

A découvrir

× Contactez-nous !