L’entrepreneuriat collectif, bien que méconnu en France, est une nouvelle façon de se lancer pour les entrepreneures. Notamment, pour les porteuses de projet qui souhaitent avoir un impact social concret et qui partagent des valeurs démocratiques, éthiques et solidaires communes.

L’objectif des entreprises d’économie sociale est simple : entreprendre à plusieurs, pour répondre à un besoin collectif, tout en produisant ou en vendant des biens ou des services. C’est le cas de figure le plus couramment utilisé par les organismes à but non lucratif, les mutuelles, les coopératives etc… Derrière ce système, il y a donc une réelle viabilité financière.

Le but de ces entreprises n’est donc pas de générer du profit ou d’enrichir les investisseurs mais de servir ses membres et/ou la collectivité. En cas de surplus économique, le profit est réinvestit dans l’entreprise ( développement de postes, des besoins … ) ou bien dans la collectivité.

L’entrepreneuriat collectif et démocratique

Mais là où l’entrepreneuriat collectif se distingue, c’est par son statut et ses règles de fonctionnement. Les entreprises sociales et solidaires ont un processus de décision démocratique : une personne, pour un vote. Ce ne sont donc pas les plus riches, les détenteurs d’actions ou les associés qui détiennent le pouvoir ! L’État lui même ne peut la contrôler par son nombre de sièges. L’entreprise d’économie sociale reste ainsi, tout à fait indépendante.

Mais que se passe-t-il en cas de dissolution ? Comme le fonctionnement de ces organismes est social, l’ensemble des biens sont obligatoirement transmis à une autre entreprise sociale, à mission semblable. Les entreprises ne peuvent, en plus de cela, être délocalisées. Ces modèles sont donc plus pérennes et résilients.

Serait-ce le modèle économique des entreprises de demain, en France ?

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