Retour sur… la première journée franco-allemande des femmes

mars 4, 2020

Ce dimanche, se déroulait la première journée franco-allemande des femmes, organisée par Stéphanie Corveleyn, gérante du parc d’attractions Funny World. Placée sous le signe de l’évolution du statut de la femme, cette journée a aussi été l’occasion, de dévoiler de tristes réalités.

C’est dans son parc d’attractions, Funny World, que Stéphanie a décidé de réaliser la première journée franco-allemande des femmes. À une semaine, jour pour jour, de la journée internationale des droits de la femme, Stéphanie a décidé d’innover. En rassemblant une dizaine d’entrepreneures, elle a permis à ces femmes de s’exprimer sur leurs difficultés à conjuguer vie professionnelle et vie personnelle. Car oui, des difficultés existent encore pour les femmes qui souhaitaient une carrière et une vie de famille !

La première journée franco-allemande des femmes : entreprendre pour contourner le plafond de verre

Et les témoignages sont effarants ! Sur les 9 entrepreneures françaises présentes, la moitié se serait mis à leur compte pour contourner un plafond de verre : des grossesses reprochées, des demandes de mi-temps refusées, le sacrifice de leur vie de famille au détriment de leur carrière.

Stéphanie Corveleyn, organisatrice de l’évènement

C’est du moins, ce qu’explique Jessica Moix, responsable du site Kidiklic.fr, un site qui répertorie les activités à faire avec les enfants en Alsace : « […] On se rend compte que partout [ en France ou en Allemagne ], il est difficile de travailler et d’élever ses enfants, lorsque l’on est une femme ! ». Cette dernière d’ailleurs, a dû quitter son entreprise après avoir subi des pressions de son employeur, qui lui reprochait sa grossesse. En obtenant une rupture conventionnelle, elle s’est alors rapprochée de la plateforme Kidiklic, afin de développer le concept dans le Bas-Rhin. Ainsi, elle a opté pour l’entrepreneuriat : « C’est malheureux d’en arriver là pour élever ses enfants et travailler. Mais aujourd’hui, je suis beaucoup plus épanouie. »

Une vie de famille, qu’il est également difficile à concilier de l’autre côté du Bas-Rhin, où une femme sur deux travaille à temps partiel ( contre seulement 12% chez les hommes ).

« Osez concilier vie de famille et vie professionnelle »

Au-delà des problématiques qui ont poussé ces femmes à entreprendre, ce sont des discours d’encouragements et d’incitations, qui ont été lancés par ces entrepreneures : « Il ne faut pas avoir peur de l’échec ! Osez ! » disait Leyla Doup Kaigama, camerounaise établie en Alsace et dirigeante de l’agence de rédaction Strat’Edito. Preuve par les témoignages de ces cheffes d’entreprise, que l’entrepreneuriat n’est pas une question de genre mais bel et bien, une question de pas à franchir.

Leyla Doup Kaigama, dirigeante de l’agence de rédaction Strat’Edito.


Car aujourd’hui en France, seulement 40% des femmes sont cheffes d’entreprise. Une solution qui séduit peu, notamment à cause de l’insécurité et de la prise de risque qu’engendre la création d’une entreprise : « J’ai démarré mon entreprise avec zéro euro en poche. C’était une prise de risque ! » explique Leyla.

Même si toutes les femmes de l’auditoire ne sont pas reparties avec l’idée d’entreprendre, la première journée franco-allemande des femmes, organisée au parc de Funny World, a permis de démontrer qu’il est encore difficile pour les femmes, de conjuguer vie professionnelle et vie personnelle. Lors de cette journée, l’entrepreneuriat a été mis à l’honneur et montré comme une solution pour les femmes de demain.

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