Marleen est la fondatrice et la dirigeante de PGC Formation. Un organisme de formation alsacien, dédié à la prévention des risques liés à l’activité physique. Hollandaise, Marleen est une personne dynamique et à l’écoute. Une bienveillance qu’elle met au service de ses clients, afin de leur proposer les meilleures formations et de leur transmettre des outils fiables.
1- En quoi vos formations sont avant tout, une histoire d’écoute ?
À mon sens, il est essentiel de bien écouter pour bien former. J’entends par-là que si je ne suis pas à l’écoute des besoins des formés, je risque de ne pas leur donner entière satisfaction. La formation PRAP (Prévention des Risques liés à l’Activité Physique) par exemple, est une formation complète : elle apprend aux bénéficiaires à agir, avant tout, sur leur métier.
Comment ? En réfléchissant et en regardant comment améliorer leur productivité, apporter des pistes d’amélioration et prendre soin de soi. C’est un cercle vertueux, bénéfique à n’importe quelle entreprise (sourire). Remonter ou descendre des informations doit se faire de la meilleure façon qui soit.
Du coup, lorsque nous sommes appelés sur le terrain, nous commençons toujours par écouter les doléances de chacun. Nous nous efforçons de comprendre l’environnement de travail et les métiers. C’est ce qui va nous permettre de créer des formations sur mesure ou de sélectionner des formations de mon référentiel. L’écoute est donc une clé importante dans l’exercice de notre métier (sourire). Elle permet de fluidifier la communication dans l’entreprise, vectrice de diminution de situations dites “à risques”. Pour bien former, il faut avant tout bien écouter !
2- Faire passer la personne avant son statut professionnel est donc une mission pour toi ? Pourquoi ?
Je ne dirais pas que c’est une mission. En tout cas, ce n’est pas comme ça que je le vois (sourire). Je dirai plutôt que l’écoute fait partie de moi. Je suis, dans la sphère professionnelle comme personnelle, très attentive et à l’écoute des autres. Je suis quelqu’un d’authentique. Je pars donc du principe que les autres le sont aussi. En tout cas, c’est comme cela que j’ai créé PGC Formation.
Après tout, je suis une Hollandaise expatriée en France (rires) ! J’aime partager et découvrir les autres. Lorsque je forme, je considère effectivement tout le monde de la même façon. Par contre, les contenus de la formation diffèrent que vous soyez dirigeant ou collaborateur : les métiers sont différents ; les responsabilités aussi. Les besoins, in fine, également.
Chez PGC Formation, nous transmettons plus qu’une simple formation. Nous faisons en sorte de sortir le meilleur de nos formés. De fait, nous remettons l’humain au cœur même de l’idée de transmission. Nous sommes plus proches d’un état d’esprit “d’entraide”, que d’une relation de pouvoir “formateur-formés”. Toujours avec cette idée d’aider les autres à tendre vers un mieux-être.
3- Pourquoi est-ce essentiel aujourd’hui de tendre vers du mieux-être au travail ?
Nous sommes dans une société où tout va tellement vite que l’on oublie de penser aux autres. Ne serait-ce que pour demander comment ils vont. La faute, sans doute, à l’air industriel ! Elle devait, à la base, nous faire gagner du temps et du mieux-vivre… À l’inverse, elle nous a enfermés dans une époque où le mot d’ordre était “rentabilité”. Pas “humanité”. “Rentabilité”. L’humain n’était donc plus au centre de l’entreprise.
Aujourd’hui, la tendance s’inverse. Surtout avec la crise. Les entreprises et les salariés sont plus ouverts à cette question de bien-être au travail. Cette prise de conscience est importante. À la fois pour la rentabilité des entreprises mais aussi, pour leur fonctionnement. Et c’est là que nous intervenons : pour trouver des solutions et favoriser l’échange, et le mieux-être au travail.
Être vigilant à la santé physique mais aussi, mentale de ses collaborateurs devient un critère essentiel. Un salarié heureux au travail est un salarié productif. Les entreprises gagnent donc en productivité. C’est un cercle vertueux. Mais attention, pour que ce cercle soit vertueux, l’écoute doit fonctionner dans les deux sens : des salariés vers la direction mais aussi, de la direction vers les salariés.
4- Est-ce que la mission de ton organisme de formation, finalement, n’est pas d’aller dans la prévention de ce que sera le monde du travail demain ?
Non, nous n’agissons pas sur le monde du travail à proprement parler mais bien, sur les risques à court, moyen et long terme dans une entreprise. Nous travaillons avec les formés afin qu’ils proposent des pistes d’amélioration. Une vision qui permet de diminuer les risques liés au travail.
Nous nous plaçons plus comme la voix des salariés. Nous les aidons à conscientiser qu’il est important de réaliser des changements dans leur quotidien, pour réussir à atteindre un mieux-être au travail. Et cela passe par l’application d’outils concrets, utiles. L’idée, dans tout cela, est avant tout de se poser les bonnes questions pour avancer. La formation est donc à double sens. Généralement, elle favorise l’écoute de la direction vers les salariés et vice-versa (sourire).
5- Si tu avais un conseil à donner à des femmes qui, comme toi, tentent d’améliorer le quotidien des autres, qu’est-ce que tu leur dirais ?
De foncer : que l’on soit un homme ou une femme, nous pouvons tous réussir à atteindre le même niveau ou les mêmes objectifs. Aujourd’hui, il y a beaucoup de dispositifs qui se créent pour aider les femmes. Ce qui ne veut pas dire que nous ne savons pas faire ou que nous le faisons moins bien. Non, cela veut dire qu’on investit sur les femmes et les jeunes femmes. N’ayez pas peur d’entreprendre. Oser et avoir confiance en soi sont les clés de toutes les réussites.