Gaëtane : « Le MLM n’incite pas à la consommation, il déroute parce qu’il change les modes de consommation et de vente. Nuance ! »

octobre 17, 2022

Gaëtane est une Strasbourgeoise, leadeuse d’un groupe de marketing de réseau. Pour elle, cette formule d’entrepreneuriat a de gros avantages : la flexibilité et la simplicité. Aujourd’hui, Gaëtane souhaite agrandir son réseau et recherche des personnes intéressées par ce mode d’indépendance. Elle explique ce qu’est le MLM, vu de l’intérieur.

1- Gaëtane, tu entreprends dans cette sphère mal connue du MLM, est-ce que tu peux expliquer ce que c’est ?

Le MLM, en anglais, c’est le Multi Level Marketing. Soit du marketing de réseau, aussi appelé marketing relationnel. La différence entre ces structures se joue sur l’utilisation du chiffre d’affaires. Dans un business classique, l’entreprise budgétise des milliers ou des millions d’euros en marketing pour de la publicité et de la communication. En MLM, le principe est le même, sauf que l’argent est distribué à des consultants, sous forme de réseau, pour réaliser de la promotion. Ce sont donc les mêmes dépenses, pour un fonctionnement différent. 

Par ailleurs, le MLM est un système de vente à plusieurs niveaux, avec des centaines voire des milliers de consultants qui font soit de la vente directe, soit du recrutement, soit une combinaison des deux. De cette façon, ils participent tous au chiffre d’affaires de l’entreprise.

2- Les personnes qui travaillent à cette promotion de l’entreprise sont-ils salariés ?

Non, c’est là l’avantage de ce métier. Ils sont à leur compte. Ils peuvent être VDI mandataires, micro-entrepreneurs ou en société. Ce qui est sûr, c’est qu’ils sont leur propre patron. Ils travaillent à leur rythme pour l’entreprise de MLM. 

Ils gardent donc tous les avantages et l’indépendance d’un entrepreneur classique (sourire) ! À savoir que le statut VDI offre plus d’avantages (couverture sociale, démarches simplifiées, plus compatible avec le salariat, etc.) que la micro-entreprise. Mais là-dessus, cela dépend des personnes et de leurs besoins. 

3- On peut alors appeler ça une aventure entrepreneuriale. Peut-on dire que c’est une aventure collective puisque l’intégralité des business se fait en groupe ?

Oui, tout à fait (sourire) ! En MLM, tu ne peux pas performer sans avoir une équipe à tes côtés. Et quand je dis « performer », je parle de se dégager un revenu. Donc, de liberté financière. 

Ceci dit, cela dépend aussi de l’ambition de chacun. C’est ça qui est magique dans ce milieu, c’est que l’on peut vraiment faire par rapport à soi et ses envies. Certains vont donc pratiquer le MLM pour un complément de revenus, quand d’autres, comme moi, veulent une vraie liberté financière avec une équipe à manager. Dans ce cas de figure, pour se dégager des commissions, il faut se constituer un réseau. Sauf si l’on est un vendeur hors-pair mais ça, ce n’est pas une mince affaire (rires) !

4- Le MLM est pour quel type de personne ?

C’est accessible à tout le monde ! Légalement, il faut avoir 18 ans. En tout cas, sur le sol français. De plus, en France, la pratique est rigoureusement encadrée par le code de la consommation.

Pour pratiquer le MLM, il n’y a pas besoin d’études ou de niveau d’études en particulier. Ce n’est pas non plus, contrairement aux idées reçues, un métier genré qui pourrait n’être réservé qu’aux femmes. 

Aussi pour réussir faut-il avoir l’envie de parler, de rencontrer et de découvrir d’autres personnes. De s’intéresser à elles. La base de toute relation humaine (sourire) ! Pour réussir, il faut surtout avoir envie de travailler. Le marketing de réseau peut sembler simple, or c’est le mental qui fait toute la différence. C’est un vrai métier et réussir dans la durée n’est pas évident. Parfois, le long terme peut être un obstacle. 

En fait, le MLM c’est comme les préparations des sportifs de haut niveau. L’évolution se fait dans le temps et avec des heures dédiées aux entrainements. Ce sont les actions mises en place au quotidien qui définissent ensuite la réussite. Et pour réussir, le mental, la motivation, l’engagement, la constance et la persévérance sont de vrais atouts. Pour avoir des résultats en MLM, il faut savoir être persévérant. Je conseille d’ailleurs à tout le monde de lire « L’effet cumulé » de Darren Hardy qui illustre très bien mes propos.

5- Comment gère-t-on justement cette différence d’engagement lorsque, dans son équipe, on n’a pas les mêmes profils de consultants ? 

Pour ce qui est du recrutement et du management, tout va dépendre des « objectifs » de la tête de réseau. Les leaders qui ne souhaiteraient qu’un complément de salaire auront tendance à ne prendre dans leur équipe que des personnes souhaitant également arrondir les fins de mois. À l’inverse, les consultants qui veulent être à 100 % sur le MLM doivent attirer à eux des personnes qui leur ressemblent. Cela leur permettra d’avoir une ascension facilitée par le parrainage de leaders comme eux. Car, en MLM, tout fonctionne sur la duplication de solutions gagnantes.

6- Quelle est ta vision d’un bon groupe de MLM ? 

Pour moi, un bon groupe de MLM est avant tout un groupe mixte. C’est-à-dire, un groupe où se mélangent consultants à temps complet et consultants à temps partiel. À mon sens, la mixité apporte beaucoup. Ce qui compte le plus, pour moi, c’est l’engagement des consultants et leur persévérance. C’est ça, le plus dur !

Recruter pour recruter ne fonctionne pas, selon moi. J’ai envie de m’entourer de personnes qui ont envie. D’ailleurs, j’investis du temps pour mon équipe : pour la former, l’aider, la roder… En échange, j’attends d’elle qu’elle soit active (sourire)

Au final, c’est presque le même management que dans le salariat. Sauf qu’ici, je ne suis pas leur supérieure hiérarchique. Mon objectif est donc de faire en sorte de sortir le meilleur de mon équipe, le meilleur de chacun d’entre eux, tout en les accompagnant avec bienveillance. À mon sens, recruter des personnes qui te ressemblent, ou du moins qui partagent tes valeurs et ta vision du travail, permet d’assurer ton réseau MLM. « Lead by example », comme le disent les Américains. 

Pour moi, l’exemplarité, l’éthique, l’écoute, la bienveillance et le respect sont des valeurs très importantes. Que mes consultants veuillent un complément de salaire ou une commission plus importante, ils ont la même valeur à mes yeux. Je ne fais pas de différence. Je dédie le même temps à chacun. La distinction sera plutôt dans mon accompagnement car ils n’auront pas besoin d’être guidés de la même façon. Je trouve que ce métier de consultant MLM est un métier qui permet d’apprendre sur soi et sur les autres. 

7- Si tu avais un conseil à donner à des femmes qui souhaitent, comme toi, se lancer dans l’aventure du MLM, qu’est-ce que tu leur dirais ?

D’oser : elles n’ont rien à perdre. Qu’elles n’hésitent pas à sortir de leur zone de confort – qui à mon sens est plus souvent une zone d’inconfort (sourire) !à oser être curieuses et à oser passer outre les aprioris que l’on peut entendre sur ce marketing. Parfois, ne pas connaitre un domaine effraie et laisse place aux critiques. Prendre la peine de découvrir un secteur d’activité, même innovant, et d’en comprendre son fonctionnement peut donner accès à des opportunités. Le MLM, c’est quand même plus de 100 millions de consultants à travers le monde. C’est un secteur d’activité qui pèse plus lourd que l’industrie de la musique, en matière de chiffre d’affaires.

Par ailleurs, le MLM ne connait pas la crise. C’est aussi un gage d’assurance. Donc qu’elles osent ! Je suis là pour en discuter avec elles. « Quand quelqu’un vous offre une incroyable opportunité et que vous n’êtes pas certain de pouvoir réussir, dites oui et apprenez à faire ensuite » disait Richard Branson, PDG de Virgin Atlantic.

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