Voici une question, que beaucoup d’entre vous se sont déjà posées. Doit-on être passionnée pour bien travailler ? La recherche de sens et de passion dans son travail est légitime et de plus en plus récurrente chez les femmes aujourd’hui. Mais est-elle vraiment nécessaire ? Et si vous ne cultiviez pas la passion de la bonne façon ?

La passion peut se vivre harmonieusement. Elle se dompte. Loin d’être indispensable au bonheur dans le travail, elle suffit à faire oublier les contraintes de notre situation. Elle est cette énergie intarissable, qui vous pousse à aller toujours plus loin et à assouvir votre soif de réalisation. Vous, les passionnées, serez alors prises et éprises par votre passion, qui vous pousse à oublier vos devoirs, votre environnement et sa pénibilité. Quitte parfois, à vous détourner de vos autres engagements. C’est ce qu’explique le Professeur Robert J.Vallerand, expert international des procédés de motivation.

En étudiant les effets de la passion sur le bien-être, le Modèle Dualiste de la Passion, il en conclut deux types : les harmonieuses et les obsessionnelles. La différence réside dans la façon dont elles sont intériorisées dans votre identité. Rien de bien étonnant quand le mot passion, en latin passio, signifie “ souffrance  » !

La passion est-elle bonne ou mauvaise ?

En réalité la passion tire ses lettres de noblesse, lorsqu’il s’agit du travail. Elle enrichit les êtres de plus d’énergie, de volonté et d’intelligence. L’être passionné par son travail, se donne à la tâche sans avoir le sentiment de travailler. C’est un des chemins vers l’épanouissement personnel.

Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie, Confucius.

Pas besoin de forcer la passionnée, ni même de la raisonner ; à l’instar de l’être qui travaille sans passion, accomplissant son labeur par obligation.

Dire toutefois, que la passion est nécessaire dans sa plénitude au travail serait moraliser quelque chose qui ne peut se décider. Ce serait oublier une partie des gens heureux et épanouis au travail, sans être des passionnés. La passion est donc une option. Elle doit se découvrir au fur et à mesure des expériences et des rencontres.

Atteindre le Flow

Tout porte à croire qu’être en dynamique de projet et s’épanouir dans les relations aux autres, sont les deux conditions du bonheur au travail. C’est le principe du Flow : un état psychologique optimal où l’individu se sent complètement immergé dans ce qu’il fait. Un équilibre entre nos compétences professionnelles et les défis de notre travail.

Le psychologue hongrois, Mihály Csíkszentmihályi, a inventé ce concept. Il souligne que cet état s’apparente justement, à ce que l’on appelle la passion.

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L’harmonie au travail passe par la complémentarité des compétences et des défis.

Plus simplement : si un défis est plus grand que vos compétences, alors vous vous sentirez démunies. Ce qui provoquera en vous, un sentiment de frustration ;  à l’inverse, si vos compétences sont plus grandes que le défis, cela provoquera un sentiment d’ennui. Un juste milieu, entre les niveaux de compétences et l’ampleur des défis, est donc à trouver pour expérimenter le Flow.

Mesdames, il est donc possible de cultiver la passion au travail, sans être nécessairement passionnées. Le simple fait de trouver un équilibre entre vos compétences et les défis, vous permettra d’atteindre un état de bien-être au travail.

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