Barbara Dellenbach : « Be-Om est plus qu’une pratique sportive, c’est une recherche du bien-être ! »

décembre 2, 2019

Barbara Dellenbach est une jeune entrepreneure alsacienne dynamique. Elle a créé Be-Om, pour la pratique d’une nouvelle discipline de gymnastique : le recabic. Son leitmotiv ? Aider ses élèves à atteindre le mieux-vivre, par le bien-être et le sport. Témoignage.

1- Barbara, tu as lancé Be-Om, ton entreprise, en mai dernier. En tant qu’indépendante, tu enseignes le recabic. Est-ce que tu peux nous expliquer ce qu’est cette discipline ?

La gymnastique recabic est un sport qui se pratique avec un flexible. Ce flexible va créer une résistance, qui va venir muscler entièrement le corps et faire fonctionner correctement les organes vitaux. Le recabic crée une sorte de pompe au niveau du système lymphatique, du système respiratoire et cardio-vasculaire. Ce sont donc des séries de mouvements qui s’accordent avec la respiration ( sourire ) Elles ont pour vertus de diminuer le stress et la fatigue. Elles améliorent aussi la qualité du sommeil ! ( sourire ) C’est donc très bon pour notre santé ! ( rire )

2- Qu’est-ce qui a fait que tu es devenue professeure de recabic ? Comment cette passion t’est venue ?

J’ai toujours fait du sport dans ma vie ! ( sourire ) Mais c’est surtout parce que je voyageais beaucoup en trek, à l’étranger, que je m’y suis mise. ( rire ) Le souci, lorsque tu voyages beaucoup, c’est que tu ne peux pas t’inscrire dans une salle de sport. Tu n’es jamais au même endroit, et tout le temps sur le départ… J’ai donc cherché un sport qui puisse me permettre de garder un maintien musculaire, même à l’étranger. J’ai commencé par une initiation au recabic et ça m’a énormément plu. J’ai adoré ! J’ai donc pratiqué ce sport à l’étranger et j’ai pu voir les bienfaits sur mon corps et mon organisme. Alors en rentrant en France, j’ai décidé de suivre une formation pour devenir entraîneure ! Et me voilà aujourd’hui ! ( sourire )

3- Donc finalement tu es passée d’un besoin à un business. Comment tu le définirais aujourd’hui ?

Je dirais… accompagnement en bien-être sportif ! Plus qu’un sport, le recabic est un réel mode de vie ! ( sourire )
Je sais par expérience, qu’il n’est pas évident de changer de mode de vie. On a tous l’envie mais l’acte est plus compliqué… C’est justement ce déclic que je veux déclencher chez mes clients. J’ai envie qu’ils soient fiers d’eux et qu’ils approfondissent leur changement de vie. Et je suis là pour les y aider ! : l’écoute est essentielle et le lien social, primordial.

Bien évidemment, les personnes qui sont là pour l’aspect « physique » de la discipline, l’auront. Toutefois, si les élèves veulent réellement établir un changement de vie, ils sont libres de venir me parler, de se confier… Pour les aider, j’ai même mis en place un programme de nutrition avec une professionnelle, diplômée d’État. C’est cette approche sociale, qui est très importante dans mon business ! Et pour moi d’ailleurs ! À mon sens, le sport doit pouvoir nous aider à aller mieux ! Il faut donc remettre le bien-être de l’humain et l’humain, au cœur des pratiques sportives ! ( sourire )

4- Justement, est-ce que tu dirais que ton vécu a un impact sur ton business d’aujourd’hui ?

Oui ! Énormément ! ( sourire ) Mon expérience à l’étranger m’aide au quotidien. Notamment sur les freins et de doutes que l’on peut rencontrer en créant son entreprise. Je n’ai plus peur de tester et d’avancer ! ( sourire ) J’ai le goût de l’aventure et du risque ! C’est ce qui me plaît dans le métier d’entrepreneure ! Et c’est, malheureusement, ce que je n’arrivais pas à trouver dans mes précédentes expériences professionnelles… La liberté entrepreneuriale, ça n’a pas de prix à mes yeux ! ( sourire )
Mon expérience professionnelle de commercial, elle, m’aide dans la construction de ma notoriété et dans la vente de mes services. J’ai pris de l’assurance avec le temps. Je n’ai pas peur de « vendre » du mieux-être et du bien-être à mes clients. ( sourire )

En fait, mon expérience m’a beaucoup appris sur moi-même ! ( rire ) Elle me permet aussi de mieux accepter l’échec !

5- Si tu avais un conseil à donner à de jeunes entrepreneures qui se lancent dans le bien-être par le sport, quel serait-il ?

De croire en son projet : il est très important, lorsque l’on se lance, de croire en son projet. Si ce n’est pas le cas, il sera difficile de le « vendre » auprès de ses futurs clients. Il faut aussi savoir s’entourer, notamment par la famille, les amis et son conjoint. Pour ma part sans eux, je n’en serai pas là aujourd’hui ! Enfin, il faut un soupçon de persévérance. Il ne faut en aucun cas se décourager ! C’est primordial dans ce métier !

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