En seulement un an, Laetitia a créé son agence de communication, Wik Factory. Elle a embauché et vient de reprendre la clientèle d’une autre agence… Sans tambour ni trompette, elle trace sa voie d’entrepreneure avec une sacrée détermination et une belle sincérité.
1- Tu as fêté le premier anniversaire de Wik Factory pendant le confinement. Peux-tu nous présenter ton entreprise ?
J’ai voulu donner à mon agence, un nom qui résume bien mon état d’esprit professionnel : Work Intensive and Kindness*. Je savais depuis toujours que je travaillerais dans la communication. Depuis mon DUT et mon premier stage, je me suis orientée vers la publicité : c’était un rêve pour moi, de travailler dans ce secteur ! J’ai accumulé plusieurs expériences comme cheffe de publicité, jusqu’à devenir directrice d’une structure. D’ailleurs, je suis quelqu’un d’entier qui ne sait pas faire semblant (sourire). Forte de 15 ans d’expérience, j’avais en tête l’idée de faire les choses de façon plus libre. C’est là, que j’ai décidé de me lancer en solo. C’était en mars 2019 (sourire).
Aujourd’hui Wik Factory travaille essentiellement pour des entreprises du secteur agro-alimentaire mais aussi, du secteur industriel, avec des PME et des artisans. Notre point fort, c’est le lancement de marques : définir l’identité d’une entreprise et son positionnement. Je monte des équipes sur-mesure pour cela et pour chaque projet. Avec mon réseau de partenaires fidèles, nous mettons un point d’honneur à jongler entre créativité et réactivité. On se comprend vite, ce qui apporte une vraie valeur ajoutée à nos clients.
2 – Finalement, le confinement a été pour toi et l’agence, une période d’inspiration et de nouveaux projets !
Wik Factory devait souffler sa première bougie en mars dernier. Le jour du confinement exactement… Donc nous avons soufflé cette bougie à deux, avec Marjolaine. Durant cette période, et contre toute attente, nous n’avons pas chômé ! Bien au contraire (sourire) ! Mais il y a quand même eu un contrecoup en sortie de confinement. À ce moment-là, je me suis posée des questions sur l’avenir de l’agence….
Jusqu’à ce que je reçoive un coup de fil inattendu : Anne Siegel, gérante d’une agence strasbourgeoise, voulait changer de voie professionnelle. Elle me proposait un rachat de clientèle ! Nous nous sommes donc rencontrées et ça a été un vrai crush (rires). C’était comme si nous nous connaissions depuis longtemps. Nous partagions la même vision du métier, la même façon de travailler : la sincérité et les valeurs humaines. Grâce à cela, j’ai aussi franchi le pas de l’embauche d’un deuxième apprenti, Arthur, spécialiste du digital. Et puis, j’ai lancé la création de l’offre de parrainage de ruches BeeWik, le relifting de notre identité visuelle et la conception d’un site web flambant neuf !
3- Aujourd’hui, tu fais le pari d’investir pour donner un nouvel élan à ton entreprise. Es-tu du genre fonceuse ?
Contrairement aux apparences, je ne suis pas du genre à prendre des risques. Mes décisions sont calculées pour ne pas mettre l’entreprise en danger (sourire). Là-dessus, on peut dire que j’ai une gestion de bonne mère de famille (rires) ! Par exemple pendant 2 ans, je ne me suis pas versé de salaire grâce à l’aide aux créateurs d’entreprises (l’Acre).
Pour les embauches, j’ai choisi d’investir dans l’apprentissage. J’adore transmettre ! En plus, travailler avec des jeunes ça stimule et oblige à être à l’écoute. Pour leur première expérience professionnelle, j’ai vraiment à cœur d’impliquer mes apprentis, de les faire grandir et de leur donner une bonne image de la vie en entreprise.
4- Pourquoi avoir installé ton agence de communication à la campagne ?
C’est encore une rencontre qui m’a permis de travailler dans ces superbes locaux, entièrement rénovés. Dans ma zone de vie familiale en plus (sourire) ! Dans cet Open Space, toutes les conditions sont réunies pour favoriser l’échange et la créativité. En terme d’image, s’installer à Lampertheim et non au centre-ville correspond bien à notre envie de proximité avec nos clients. Et puis, je suis une bosseuse discrète. Ma façon de faire, c’est de m’imprégner de l’activité, du langage et de la culture de mes clients, pour apporter les réponses justes. Au premier rendez-vous, je pose tellement de questions, qu’ils doivent parfois se demander si je n’ai pas l’intention d’intégrer l’entreprise (sourire) !
5- Comment attaques-tu la rentrée ?
Sur les chapeaux de roue et dans les meilleures dispositions ! (sourire) Ces derniers mois ont été challengeants et très inspirants. Le rachat de la clientèle d’Anne Siegel a été bien accueilli par mes clients. Maintenant, je dois convaincre ceux d’Anne, qu’ils seront entre de bonnes mains. Quand la décision de se développer est prise, il faut foncer ! Et pour réussir, j’ai bien l’intention de rester moi-même et de m’appuyer sur mon équipe.
6- Si tu avais des conseils à donner à celles qui s’interrogent sur le développement de leur activité ?
D’imaginer tous les scénarii possibles… Je crois que c’est typiquement féminin (rires) ! C’est important d’être bien conseillé, voire accompagné, et de pouvoir compter sur le soutien de ses proches. Mon mari, mes enfants, ma famille sont ma force au quotidien (sourire). Et puis, je crois beaucoup aux signes et aux rencontres ! Je dirais aussi que dans toute aventure entrepreneuriale, il faut y croire ; se donner le temps d’un face à face avec soi-même avant de prendre des décisions. Les réponses, nous les avons en nous ! Et ne surtout pas hésiter à échanger avec des entrepreneurs qui ont l’expérience, car il ne faut pas s’imaginer que l’on peut tout faire toute seule. Il faut s’entourer ! J’aime bien cet adage qui dit «tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !« .
*Travail intensif et gentillesse
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