En France, la holding est encore la structure la plus idéale, pour procéder à un rachat de société. Simple en terme de création et de gestion, plusieurs points-clés ne doivent pour autant ne pas être négligés. Sous peine de difficultés fiscales. Mais quels sont donc ses avantages ?

Une holding, qu’est-ce que c’est ? Dans la création d’entreprise, on en entend souvent parler. Pourtant, rares sont les entrepreneures qui connaissent exactement son fonctionnement et ses avantages. Souvent d’ailleurs, la tendance est d’oublier que la holding est une société à part entière, qui peut cumuler n’importe quel statut juridique. Sa spécificité ? Détenir des titres de participation et avoir d’autres activités en parallèle de ses filiales. Elle est bien plus courante en France qu’on ne le pense et ses avantages sont non négligeables.

Une holding pour racheter une société

Généralement, une holding sert à faciliter le rachat de sociétés. Notamment d’un point de vue fiscal. Ainsi, son objectif est d’abord d’y loger un emprunt bancaire, nécessaire pour un rachat. De cette façon, si elle souscrit elle-même le prêt, elle bénéficie du régime mère-fille. C’est-à-dire que les dividendes de la société rachetée ne seront taxés que de 5% au titre de l’impôt sur les sociétés (IS), lui à 26,5%. Les dividendes perçus reviennent donc à l’entrepreneure-acheteuse, à 1,33%.

De fait, il est toujours plus intéressant pour l’entrepreneure de passer par une holding pour racheter une société, que de contracter un emprunt en son nom propre. Tout simplement parce que celle-ci est un moyen de dégager plus d’argent, ne serait-ce que pour rembourser l’emprunt d’achat.

L’entrepreneure peut choisir son statut social

La holding permet aussi à l’entrepreneure, de choisir son statut social. L’idéal reste encore le statut TNS (Travailleur Non Salarié), car plus avantageux d’un point de vue fiscal. Ainsi, même si la société rachetée est une SAS, la holding elle, peut tout à fait être une Sarl. Ce qui fait que l’entrepreneure peut donc choisir aisément d’être un travailleur non salarié. C’est donc cette dernière qui rémunèrera l’entrepreneure.

Pour disposer alors de l’argent nécessaire, la holding devra être nommée présidente de la société fille (ou filiale).

La holding donne accès à une convention de trésorerie…

Pareillement avec la holding, les deux sociétés peuvent signer une convention de trésorerie. Cette convention permet de faire remonter, de la filiale vers la holding, les excédents de trésorerie. Très utile pour le remboursement de l’emprunt pour le rachat. Surtout, lorsque qu’aucun dividende n’est encore perçu.

Toutefois, cela doit être fait dans le respect et dans les intérêts de chacune des sociétés. Sans quoi, cela expose celles-ci à des complications financières et fiscales.

… et une convention d’intégration fiscale

La convention d’intégration fiscale, elle, est utile lorsque la filiale est bénéficiaire et que la holding est déficitaire. Cela permet d’additionner les résultats des deux structures et ainsi, de réduire les impôts globaux.

Attention, cette convention n’est pas nécessaire dans tous les cas de figure ! Mieux vaut demander conseil auprès d’avocats fiscalistes.

Finalement, créer une holding peut être très avantageux. Entre les avantages fiscaux, financiers et de gestion, rien de mieux que de racheter en toute sécurité. Alors pour les entrepreneures qui seraient tentées par le développement de leur entreprise, privilégier la holding.

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