Souvent considérés comme secondaires et trop coûteux, le marketing et la communication sont pourtant des leviers importants de la compétitivité. Les entrepreneures et dirigeantes d’entreprises ne doivent pas les négliger, surtout en période de crise. Plus qu’un atout, communiquer sur son entreprise favorise les démarches commerciales.

En France, les dirigeantes ont la fâcheuse habitude de considérer le marketing et la communication comme un centre de coût. D’ailleurs, les statistiques démontrent qu’en France les budgets dédiés sont bien inférieurs à ceux des entreprises étrangères. Mais alors pourquoi cette réticence ?

Communiquer, pourquoi ?

En période de crise, où les médias communiquent essentiellement sur le Covid-19 et où les consommateurs s’abreuvent de ces communications, il est essentiel de faire la différence. Pourtant, la tentation est grande de vouloir couper les budgets en marketing et en communication. Mais, en réalité, cela reste la meilleure période. Notamment parce que le ratio coût/retour sur investissement est le plus rentable !

En effet, les prestataires auront tendance à baisser les tarifs. D’ailleurs, communiquer pendant que d’autres, voire la concurrence, ne le font pas, rendra l’entrepreneure plus compétitive. Cela rassurera par ailleurs les clients et les partenaires et démontrera la bonne santé de l’entreprise.

Même si l’objectif d’une entrepreneure reste de chercher le meilleur équilibre entre budget et efficacité, une action de marketing ou de communication prendra tout son sens à moyen terme et contribuera à installer l’entreprise dans l’esprit des cibles. Même avec un bon coup « marketing », si celui-ci n’est pas relayé par d’autres actions, les bénéfices en terme de développement des ventes et de notoriété s’essouffleront rapidement : pendant le confinement, ne pas communiquer sur son entreprise a été contre-productif. Les entreprises n’ayant pas communiqué connaissent aujourd’hui une perte sèche de 39% de notoriété.

Communiquer, oui mais comment ?

L’idée fausse que le marketing et la communication ne contribuent pas à accélérer le développement des ventes vient de décisions ponctuelles, parfois prises sans véritable stratégie et détermination des objectifs. Dans le cas de bannière publicitaire, par exemple, mieux vaut prévoir une communication dans la durée, la répétition, et, si possible, sur plusieurs canaux pour obtenir des résultats à moyen terme.

Toutefois, dans un contexte de crise et de petits budgets, il semble souvent préférable de privilégier la relation client, le marketing direct et la communication orientée vente.

Choisir les bons outils

Dans le marketing et la communication, il n’y a pas de recette miracle. Tout dépend principalement du secteur d’activité et du marché, des cibles et des objectifs. Un budget raisonnable devra être dédié à la communication. Pour déterminer tout cela, quelques questions clés devront être posées :

  • est-ce que l’action va toucher ma cible ?
  • quel message faire passer ?
  • une communication sur court ou moyen terme ?
  • comment mesurer l’impact ?

Même si ces questions semblent évidentes, aujourd’hui encore, trop d’entrepreneures oublient ces fondamentaux quand elles mettent en place leur stratégie. Ce sont des entrepreneures qui, après-coup, seront déçues et qui resteront avec l’idée reçue que le marketing et la communication ne servent à rien.

D’ailleurs, la crise tend à changer les modes de consommation. Les consommateurs retournent depuis le confinement aux valeurs traditionnelles : 40% des médias sont consultés aujourd’hui, avant un acte d’achat ; 36% pour les réseaux sociaux ; la télévision restant le média le plus suivi pour consommer.

Communiquer et réaliser des stratégies marketing sont de réels atouts pour les entrepreneures, en période de crise. Mais encore faut-il le comprendre et utiliser les outils correctement. En s’aidant d’un professionnel et en multipliant les canaux de communication, les entrepreneures gagneront en notoriété. Et donc par extension, en ventes !

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