Valider ses trimestres de retraite lorsque l’on est micro-entrepreneure est-il possible ? À quelle hauteur sera la pension ? Telles sont les interrogations de beaucoup d’entrepreneures au démarrage de leur entreprise… et même après !
Depuis l’évolution du dispositif de 2016, dans lequel les auto-entrepreneures sont devenues des micro-entrepreneures, ces dernières sont autorisées à cumuler des trimestres de retraite. Un nombre de trimestres donc, qui dépend du montant du forfait de cotisation que l’entrepreneure aura réglé préalablement. Un montant qui, lui-même, dépend du montant du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise.
Comment calculer sa retraite ?
Ainsi pour calculer sa retraite, rien de plus simple : il suffit de calculer son revenu annuel moyen x taux x (nombre de trimestres d’assurance validés / la durée de référence). De cette façon, le revenu annuel moyen représente la moyenne des meilleurs revenus cotisés, pendant les meilleures années d’activité, dans la limite bien sûr, du plafond annuel de la Sécurité Sociale.
De fait, le nombre d’années prit en compte peut varier : entre 10 et 25 ans, selon l’année de naissance. Tout en sachant aussi, que le taux maximum (taux plein) est de 50%. Pour aider les entrepreneures dans ce calcul, un simulateur est disponible sur leur compte personnel de la caisse des retraites.
Quels droits ont les entrepreneures ?
Depuis quelque temps, les micro-entrepreneures ont le droit à une protection sociale et à une retraite. Mais quels sont réellement les droits des entrepreneures pour leur retraite ?
Tout dépend de la nature de leur activité :
- les professions commerciales ou artisanales relèvent du régime général depuis le 1er janvier 2020. La Sécurité Sociale ayant disparu à cette date. Aujourd’hui, c’est le Carsat (Cipav en Ile-de-France) qui gère la partie retraite ;
- pour les activités libérales réglementées, la situation est plus complexe. Les membres des professions libérales ont leur retraite de calculée selon des règles communes. Leur complémentaire elle, est gérée par dix sections professionnelles différentes ;
- les activités non réglementées, elle bénéficie du régime général.
Être micro-entrepreneure, aujourd’hui, ne signifie plus être sans retraite. Au contraire, depuis le nouveau dispositif toutes les entrepreneures peuvent cotiser pour leur retraite. Seuls les régimes et les caisses de gestion des retraites changent, d’une profession à une autre.