Yasmine Teillac est une conseillère en beauté indépendante à Sarlat, en Dordogne. Depuis 2023, elle tente par son leadership, son relationnel et ses astuces beautés d’aider les femmes à reprendre confiance en elle. Une estime de soi qui commence avant tout par une appréciation de soi.
1- Tu as eu plusieurs vies professionnelles et ce qui caractérise chacune d’entre elles, c’est l’aide que tu as apporté aux autres. Comment tu expliques ça ?
Tout à fait (sourire) ! J’ai d’abord fait une formation en assurance mais cela n’a pas été concluant.
Je suis donc partie me former, après la naissance de mon deuxième enfant, pour devenir aide-soignante. Une autre forme d’aide à la personne.
Puis j’ai aidé mon mari, plus tard, dans la gestion de son entreprise. Là, j’avoue que l’aventure a été plus difficile pour moi. J’avais ce statut de “femme de cheffe d’entreprise” et non de “salariée lambda”. Le relationnel avec les collègues était moins présent. Et puis dans la gestion d’une entreprise, vous avez tendance aussi à vous écarter de votre entourage, de votre famille pour laisser sa chance au projet. J’en ai souffert.
Du coup, lorsque nous sommes revenus en Dordogne, je me suis recentrée sur moi et mes besoins. J’avais envie de changer, d’adapter mes heures de travail en fonction de ma famille – j’ai quand même 3 enfants (sourire) ! – et de profiter différemment. J’avais aussi envie d’aider les femmes qui, comme moi, avait perdu confiance en elles. Une fois de plus, je me retrouvais dans le cas de figure ou je voulais aider mon prochain. Je pense que c’est une caractéristique très ancrée en moi.
J’ai donc lancée ma propre entreprise. Et pour le coup, même si je suis conseillère en beauté aujourd’hui, mes formations précédentes m’aident à mener ma mission à bien. J’en suis très heureuse car ce nouveau métier m’apporte satisfaction et me rend utile.
2- Est-ce quelque chose de moteur d’être utile, aujourd’hui, dans ton travail ?
Oui, tout à fait (sourire) ! Cela m’anime complètement. Je ne vois pas du tout mon métier comme un travail alimentaire, contrairement aux idées reçues sur la pratique du marketing de réseau. C’est vraiment une passion pour moi. Elle me fait vibrer. Et en plus, ce métier correspond bien à mon caractère, à ma vision de l’être humain.
On ne va pas se mentir, aujourd’hui, nous sommes dans une société très individualiste. Auto-centrée. L’entraide est peu existante et je constate tous les jours, le mal-être de certaines personnes. Si j’en avais le pouvoir, je changerai ça immédiatement. Mais comme je n’ai pas de baguette magique, je le fais à ma hauteur avec mon métier de conseillère beauté. En plus, je suis touchée par les femmes qui ont subis des traumatismes comme des violences physiques ou morales. Ce sont elles les premières touchées par un manque de confiance en elles. Je veux donc panser tout ça. Et cela passe d’abord par l’estime de soi et la beauté.
En quoi ce que tu proposes est donc “Younique” ?
(Rires). Mes services sont Younique parce qu’ils reflètent ma façon d’être. J’aime les choses de qualité, satisfaire, je suis respectueuse de l’environnement et des animaux… Tous les produits que je propose collent à mes valeurs.
Et plus que ça, j’aime la relation humaine qui se dégage avec mes clientes. Je ne veux pas que ces dernières soient de simples numéros, comme on peut le voir dans certaines grandes surfaces. Ce que je veux, c’est être au plus proche d’elles afin de leur apporter les meilleurs conseils et les meilleurs réponses à leurs besoins. Pour moi, l’échange et l’humain sont très importants.
3- Cherches-tu as inspirer d’autres femmes ?
Je cherche surtout à mettre de la relation humaine à travers mes prestations, à créer du lien et à répondre aux besoins de mes clientes. J’ai envie de faire un bout de chemin avec elles. Pas juste, leur vendre un produit.
Pour les accompagner, je les laisse me parler d’elles, je ne les juge pas et j’essaie d’être un maximum à leur écoute. Je construis une vraie relation de confiance. Ce qui est à mon sens, la vraie définition du conseil et de mon métier. Je veux remettre l’humain au coeur de la pratique. Je veux aussi, qu’on se souvienne de moi comme une référence dans le domaine.
Il en va de même dans ma démarche de collaboration. Je veux travailler avec des femmes qui partagent mes valeurs et mes démarches. Sinon, cela ne pourra pas fonctionner.
4- Y-a-t’il un souci d’inspiration dans notre société ? En quoi les femmes pourraient-elles être plus inspirées et inspirantes ?
Oui, complètement. Et pourtant, l’inspiration pourrait remettre un peu d’humanité dans notre société où seul l’argent compte. Le commerce est une science très cartésienne : l’argent, c’est l’argent.
D’ailleurs, je pense que ce lien d’inspiration devrait être plus présent chez nous, les femmes. Nous en avons besoin. Peu importe le corps de métier, nous devrions être plus solidaires, plus inspirantes les unes pour les autres. C’est ce qui m’a donné envie de travailler chez Younique : ma marraine est une femme avec un leadership extraordinaire. Elle m’a inspirée par sa beauté, son naturel, son altruisme. Des valeurs qui m’ont parlée de suite. J’ai donc eu envie de rayonner comme elle. J’ai eu envie que mon business se développe mais surtout, j’ai eu envie de donner le meilleur de moi-même.
5- Si tu avais un conseil à donner à des femmes qui n’ont pas confiance en elles, qu’est-ce que tu leur dirais ?
D’oser s’aimer : et de ne pas avoir peur des autres femmes. Je pense que nous avons toutes quelque chose à nous apporter les unes, les autres. Cela ne sert à rien de se considérer comme rivales. Chaque femme, à son niveau, peut inspirer. C’est une force en plus, dans l’entrepreneuriat. Une fois ensemble, les femmes sont inarrêtables. Elles se recommandent, elles gravissent des montagnes, elles élèvent leur business.