Romane, assistante indépendante : “Mais vous n’aurez pas… ma liberté de travailler !”

avril 17, 2023

Romane est assistante indépendante, aujourd’hui à Bruxelles, demain… ? Française expatriée, elle fait partie de celles que l’on appelle des digital nomades. Ces entrepreneures qui travaillent de l’étranger pour allier vie personnelle et vie professionnelle. Une liberté acquise, qu’elle propose en retour à ses clientes à travers son mode de travail.

1- Romane, quelle est ta représentation d’une digital nomade ?

Pour moi, c’est quelqu’un qui a trouvé son équilibre entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle (sourire). Un équilibre possible, grâce au fait de travailler de n’importe où, à n’importe quel moment. Pour moi, c’est un vrai luxe. La digital nomade est libre de travailler selon ses envies et n’a pour seules contraintes celles qu’elle se fixe.

Les digital nomades peuvent ainsi profiter de la vie : découvrir de nouvelles villes, de nouveaux pays, de nouvelles cultures… Une façon de vivre qui n’est pas réalisable lorsque tu travailles avec un job et une situation géographique fixe. C’est là qu’être une digital nomade prend tout son sens. C’est une vraie liberté et elle n’a pas de prix !

2- Être digital nomade est une définition de la liberté. Est-ce que la “liberté » est un de tes piliers ?

Clairement (sourire) ! C’est un idéal que je recherche en tant que personne mais aussi, en tant qu’entrepreneure.

Pour moi, travailler d’où je veux m’apporte énormément. Ces choix sont des besoins qui font partie de moi. J’ai été piquée par le syndrome du “globe trotteur” lorsque je suis partie faire mon VIE après mes études. C’est là que j’ai compris que je ne voulais pas travailler pour UNE entreprise, enfermée dans un carcan à passer 80% de mon temps de vie au travail. 

La création de mon entreprise est ce qu’il pouvait m’arriver de mieux. Je travaille pour moi, à mon rythme, selon mes envies, avec mes clientes sans forcément être en France. C’est un vrai luxe et une vraie liberté. J’en ai besoin pour trouver mon équilibre de vie.

Et je ne dis pas ça parce que je suis jeune ! Bien au contraire (rires). Ce type de choix est purement personnel. Il y aura toujours des influences extérieures sur nos décisions mais je reste convaincue que les entrepreneures, qui choisissent de travailler en nomade, ont pris leur décision en pleine conscience. Nous avons la chance d’avoir une vraie liberté professionnelle et de créer notre propre vision du travail, alors pourquoi nous ne pourrions pas en profiter ? A mon sens, c’est au travail de s’adapter à notre façon d’être, pas l’inverse. 

Donc oui, je crois que le mot “liberté” est un vrai pilier dans ma vie personnelle et professionnelle (rires)

3- Est-ce un service que tu proposes à tes clients ? Comment cela se traduit-il ?

Par extension, oui, c’est un concept que je propose à mes clientes. 

Je leur propose de retrouver du temps libre pour qu’elles puissent se recentrer sur leur coeur de métier, se consacrer à leurs projets professionnels et/ou personnels.

Je redonne sa place à l’être humain. Il est important pour moi que mes clientes puissent se recentrer sur leurs intérêts propres, avant tout autre chose. En me délégant des tâches chronophages de leur quotidien, elles choisissent de se libérer du temps pour elle. Elles optent et gagnent ainsi, en liberté.

Aujourd’hui, notre plus grand ennemi est le temps. Surtout pour les entrepreneures. Faire appel à moi, c’est l’assurance d’optimiser son temps et de gagner en sérénité. Grâce à mon expérience, je leur apporte des compétences qui viendront les aider dans leur business.

Tu as dit clientes, c’est un choix ?

(Rires) J’ai une préférence à collaborer avec des femmes. Je ne suis pas exclusive mais j’avoue que de travailler avec des entrepreneures me plait beaucoup. Les femmes ont encore beaucoup de charge mentale aujourd’hui. Si je peux leur faire gagner quelques heures de travail pour qu’elles puissent par la suite, les dédier à leur vie personnelle ou professionnelle, j’en suis heureuse. C’est ma façon de soutenir l’entrepreneuriat féminin.

4- Selon toi, pourquoi est-ce important d’avoir ou de retrouver son indépendance quand on est cheffe d’entreprise ?

Pour se sentir libre. Nous sommes dans une société dans laquelle dédier sa vie au travail, plutôt qu’à soi, est devenu une norme. Nous nous sommes égarés en chemin et avons perdu tout sens du travail et de l’être humain. Et donc, à force de tirer sur la corde, elle lâche. Il n’y a qu’à regarder l’actualité pour le voir. A quel moment les gens profitent-ils de leur vie ?

C’est là-dessus que nous devrions réfléchir. Le fait de devenir cheffe d’entreprise permet de sortir de ce schéma, de ne plus être un maillon d’une grand chaîne et de travailler pour soi.

5- Si tu avais un conseil à donner à des entrepreneures qui, comme toi, ont un gout prononcé pour l’indépendance, qu’est-ce que tu leur dirais ?

D’oser se lancer : si l’envie est là et que le projet tient la route, il ne faut pas attendre d’être prête. Être entrepreneure, ça se vie et s’apprend sur le terrain. Les compétences entrepreneuriales s’acquièrent elles aussi, sur le terrain. Le projet et le business évolueront avec l’entrepreneure et se parfont tous les jours. Se lancer n’est jamais évident mais cela est nécessaire dans une recherche de liberté professionnelle. Foncez ! Si vous restez authentiques, il n’y a pas de raison que vous n’attiriez pas à vous des clients qui vous ressemblent.

A découvrir

× Contactez-nous !