Caroline est aujourd’hui, professeure de Pilates à son compte. Après une reconversion professionnelle, elle a décidé d’endosser le rôle de cheffe d’entreprise et de vivre pleinement de sa passion. Témoignage.
1- Caroline, tu as travaillé comme commercial dans une entreprise et aujourd’hui, tu es professeure de Pilates à ton compte. Pourquoi ce changement ?
Tout simplement parce que je ne me retrouvais pas dans mon poste ! Les missions ne correspondaient plus à mes valeurs ! En réalité, je ne suis pas partie tout de suite. Je ne savais pas ce que je voulais faire. Je me cherchais ! Mais ce qui est sûr, c’est que je suis partie parce que ce métier de commercial, ne correspondait plus à mes attentes.
2- C’est très intéressant parce que tu n’as pas cherché un autre poste de commercial. Tu as complètement changé de domaine et qui plus est, dans l’entrepreneuriat. Qu’est-ce que t’apporte l’entrepreneuriat que ne t’apportait pas le salariat ?
L’entrepreneuriat m’apporte une certaine liberté, que je n’avais pas en tant que salariée. Actuellement, je teste de mon idée. Je suis couvée donc je découvre le métier d’entrepreneure. Je ne sais pas encore si je suis faite pour ça ! ( rires ) Toujours est-il qu’aujourd’hui, je suis maitresse de mes choix et je choisis ma façon de travailler. Et ça, ça n’a pas de prix !
3- Je suis peut-être curieuse mais pourquoi avoir choisi le monde du sport plutôt que du conseil ? Avec ton expérience, tu aurais pu choisir de rester dans ta zone de confort ?
( rires ) C’est très simple ! Je suis tombée amoureuse du Pilates ! La professeure, qui m’a enseignée la discipline, a ouvert une école de formation. C’est là que j’ai eu le déclic ! Je me suis dit : « Et pourquoi pas moi ? » Et je me suis lancée. J’ai donc fait de ma passion, mon métier !
4- Est-ce que la reconversion professionnelle – car il est question de reconversion ici – est une chose difficile à faire ?
Je dirai…Oui et non ! ( rires ) Ça été difficile car à l’époque, j’avais mon travail à temps complet en même temps que la formation de Pilates. D’un point de vue physique, c’était compliqué ! Il y avait une grosse fatigue… Mais tout ça a été facilité par le fait que je n’en pouvais plus de mon travail. Il me fallait vraiment autre chose. J’ai trouvé cet élan dans le Pilates et ma formation ! Ça été très prenant mais j’ai aimé ! ( rires )
Cette reconversion a été un mal pour un bien !
Par contre, tu te poses beaucoup de questions sur toi-même : « Est-ce que j’en suis capable ? Est-ce que c’est bien pour moi ? ». La question de la légitimité se pose aussi, dans ce cas de figure. Il faut donc travailler dessus. En tout cas, je reste ravie de ce changement de carrière !
5- Si tu avais un conseil à donner aux femmes qui, comme toi, souhaitent changer de branche et se reconvertir, quel serait-il ?
De foncer et de se poser les bonnes questions : si vraiment on a envie de faire quelque chose, il faut le faire ! Il faut faire ce que l’on aime et éviter de se poser trop de questions. Même si une réflexion sur les aspects financiers s’impose ! La reconversion nous apprend beaucoup sur nous-même et nous renforce ! L’unique conseil que je peux donner, c’est de ne pas perdre ses projets de vue et de foncer ! Pour ne pas arriver au terme de sa vie et se dire : « … j’aurai dû le faire ! ».