Camille Gehringer : « En tant qu’écrivaine, je suis libre de prendre mes propres décisions ! »

avril 25, 2019

Camille Gehringer n’est pas une étudiante, comme les autres. Camille est surtout écrivaine. Avec la publication de son livre, Involontairement cinglée, en août dernier, elle est aujourd’hui auteure auto-entrepreneure. Camille a donc su faire de sa passion, son métier. Témoignage.

1- Camille, tu as publié ton premier roman, Involontairement cinglée, en août dernier. Dis-nous, qu’est-ce qui t’as poussé à écrire ?

Je crois que ça à toujours été quelque chose, qui me plaisait beaucoup ! ( rires ) Surtout le fait d’inventer et de raconter les histoires. Il se trouve que – enfin je pense ! ( rires ) – je suis assez douée pour écrire… du moins, je ne suis pas trop mauvaise ! ( rires ) Du coup, c’était assez évident que j’allais « raconter », par écrit.

2- En somme, tu as fait de ta passion, ton métier ! En quoi est-ce motivant de vivre de sa passion ?

Forcément ça donne plus envie de travailler ! De se bouger ! ( rires ) Pour le moment, je ne peux pas dire que j’en vis : je suis encore étudiante et je n’ai pas encore reçu de bénéfice sur les ventes du livre ! Mais ça booste vraiment, quelque part, d’être reconnue à travers une publication et c’est très encourageant.
Ça me permet aussi d’être indépendante, ce qui a toujours été très important pour moi. J’ai horreur de faire tout le temps la même chose ! ( rires ) C’est ce qui me faisait peur aussi, avec n’importe quel autre métier : me retrouver assignée à une tâche, pour ne plus faire que ça ensuite.

Je suis libre de prendre mes propres décisions, de tenter !

En étant écrivaine, si demain j’ai envie de me mettre à écrire un roman policier, je le peux ! Je suis libre de prendre mes propres décisions, de tenter ce que j’ai envie de tenter ! C’est cette liberté qui finalement, me plaît !

3- Au final, tu as cette envie d’indépendance, que souhaitent avoir les cheffes d’entreprise d’aujourd’hui. Comme elles, est-ce que tu te formes ? Est-ce que tu as suivi une formation dédiée à l’écriture ou à comment devenir écrivain ? 

En quelque sorte, oui ! Surtout avec le master que j’ai commencé cette année, à Nîmes : humanité, industrie créative. On a beaucoup d’ateliers d’écriture, beaucoup de rencontres d’auteurs et de professionnels de la création… Je pense que c’est réellement un plus ! Ça peut nous permettre, auteures, d’explorer d’autres façons d’écrire et de voir comment les autres font. Par contre, ça ne formera jamais quelqu’un à devenir écrivain. Je pense que c’est quelque chose de compliqué ! Ce master enrichit l’expérience mais ne crée pas d’écrivain de toutes pièces.

Donc ce master te permet de te découvrir toi, en tant que personne et toi, en tant qu’auteure ?

Oui ! Quelque part, oui ! ( rires ) Et de voir aussi, à quoi pourrait ressembler mon avenir. Devenir écrivain et en faire son métier, sont deux choses différentes. Très peu d’auteurs réussissent à en faire leur métier… et surtout à en vivre ! Ce master me permet donc d’explorer d’autres possibilités, tout en me découvrant en tant qu’écrivaine.

4- Selon toi, qu’est-ce qui est difficile dans ce métier ? La peur de la page blanche ? Etre sa propre patronne et ambassadrice ?

Le fait d’être mon propre patron, c’est quelque chose qui ne m’a jamais effrayé. Par contre, le syndrome de la page blanche, oui ! ( rires ) Ca peut vite devenir paralysant ! Je crois que le pire, c’est de douter de soi et de ses capacités. Rester figé parce qu’on a peur de mal faire, ne mène jamais à rien. Il faut tenter le coup ! Il faut trouver le courage d’y aller, ne pas être trop exigent envers soi-même, et se dire qu’on fera toujours mieux après.

5- Si tu avais un conseil à donner aux femmes et étudiantes, qui comme toi, veulent se lancer dans le métier d’écrivain, quel serait-il ?

De foncer : de faire ce qui leur plaît ! De penser avant tout à soi, de prendre du plaisir à écrire avant même de vouloir chercher une reconnaissance d’autrui. D’un point de vue plus pragmatique, d’être capable d’envisager l’échec et de se dire que ce n’est pas grave !

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