Tatiana Milenina Fregonas : «N’enterrez pas vos idées ! : oubliez l’échec, accédez à la réussite, pratiquez la gestion de projet !»

juillet 4, 2022

Tatiana Fregonas est spécialiste de la gestion de projet. Apres avoir occupée ce poste pendant 16 ans dans diverses entreprises internationales, c’est à son compte qu’elle décide de mettre ses compétences au service des entrepreneurs. Grâce à Simple Method, elle les aide à mener à bien leur projet et à éviter l’échec.

1- Tatiana, tu es experte de la gestion de projet. En quoi ton métier est d’éviter l’échec ?

La question est très interessante car tout dépend de la définition que l’on donne de l’échec dans l’entrepreneuriat (sourire). Pour moi, l’échec vient avant tout d’une non-concrétisation d’une idée en projet. Bien que le ou la porteur(se) de projet ait une merveilleuse idée, si il/elle ne sait pas comment la mettre en oeuvre, le projet est voué a l’échec. Et ce, même si les propositions de produits ou de services sont top.

Ce qu’il se passe généralement, c’est que ces porteurs de projet se retrouvent à avoir dépensé des sommes importantes (personnels ou bancaires), pour au final ne pas avoir avancé d’un iota. Comme ils ne savaient pas quoi faire, ni par ou commencer, ils se sont retrouvés à ne pas avancer du tout. Beaucoup d’énergie, de temps et de moyens financiers dépensés pour un retour sur investissement moindre.

C’est là que les connaissances en gestion de projet sont essentielles (sourire) ! Cela permet l’aboutissement du projet, d’anticiper les problématiques, le tout dans le temps et le budget impartis fixes. Une vraie clé de réussite !

Donc en fait, il faut se poser les bonnes questions avant d’entreprendre quoique ce soit ?

Tout à fait (sourire) ! C’est primordial de se poser les bonnes questions : savoir ce qu’il faut faire, quelle équipe pour réaliser les taches, quelles expertises, quels outils, matériels, finances… Ce sont des éléments clés à définir en début de projet – pas pendant ! – pour le mener à bien. Pousser l’étude de son projet à son maximum permet aussi, de ne pas être déstabilisé en cours de route. 

2- C’est un constat que tu as pu remarquer à Dubaï, avec les entrepreneurs qui se lancent ?

Oui, clairement ! Depuis que je suis à Dubaï, je le constate tous les jours. Il est facile de créer son business ici. Ce qui l’est moins, c’est d’atteindre ses objectifs et de le développer. Aussi, le dénominateur commun de ces porteurs de projet est le même : de belles idées mais peu de connaissances en gestion de projet. C’est dommage ! Car ensuite, c’est la motivation qui en prend un coup…

En réalité, soit je fais face à des personnes qui ne savent pas comment concrétiser leurs idées ; soit, je fais face à des personnes déjà lancées mais dont les problèmes opérationnels s’accumulent et/ou le développement est difficile. Ce qui nécessite un nouveau projet. 

L’essentiel est de savoir comment s’y prendre pour gérer son projet. Mon objectif est alors de les aider à passer au stade supérieur. Tout en évitant l’échec et de les accompagner vers la réussite.

3- Comment les aides-tu, justement ?

Grâce à des Simple Method (sourire) !

J’ai 16 années d’expérience dans le conseil et la gestion de projet. J’ai travaillé pour de gros groupes internationaux. J’ai donc une vision et une approche des projets bien aiguisées. Mais plutôt que d’aller sur de la théorie d’experts, je préfère apporter des outils simples et pratiques à utiliser. 

On part ensemble sur les 4 cycles de vie d’un projet : 

  • l’étude de l’opportunité : on étudie les avantages, les bénéfices, les coûts et les risques d’un projet pour voir si celui-ci viable ;
  • la préparation de projet : dont la planification, l’établissement du budget, la création d’une équipe-projet et prévision des risques ;
  • la gestion de projet : avec le suivi d’avancement du projet, résolution des problèmes, réalisation de la communication autour du projet ;
  • la clôture du projet : dont le test des produits/services à petite échelle et l’assurance que les résultats correspondent aux objectifs fixés.

Si ces 4 étapes ne sont pas suivies, il y a de forte chance pour que les projets des entrepreneurs échouent.

Ainsi toutes les questions, les challenges et les outils que je transmets aux entrepreneurs sont là pour les aider à avancer. C’est pour ça que je parle d’accompagnement. Je les accompagne de A à Z pour les rendre totalement autonomes dans la gestion de projet.

Donc du coup, tu es obligée de faire du cas par cas ?

Exactement (sourire) ! J’aime faire de l’accompagnement personnalisé. 

Je rencontre d’abord la personne, la découvre, afin de la former aux outils de gestion en fonction de son expérience et de ses bagages. Ça me permet de voir son niveau de connaissance sur le sujet. 

Chaque personne est différente. Elles n’auront pas besoin des mêmes outils ou des mêmes explications de ma part. Ensuite, je découvre leur entreprise et leur business. Je regarde leur maturité et prend en compte leur contexte. Je propose enfin, un accompagnement ultra-personnalisé dans lequel je donne des méthodes simples à appliquer. D’où mon nom de marque : Simple Method. Mon accompagnement est interactif. L’idée avant tout, est d’apprendre en pratiquant. 

Et est-ce que les entrepreneurs peuvent déjà se former avant de faire appel à tes services ? 

Oui, j’ai mis en place des vidéos de formation en ligne. Ce sont des vidéos simples et courtes, accessibles même avec un niveau de connaissance faible en gestion de projet. Les entrepreneurs peuvent les acheter à tout petit prix sur une plateforme spécifique. L’avantage avec ces vidéos, c’est qu’ils peuvent se former à leur rythme. Elles sont accessibles à tout moment et à vie (sourire). Il y a même des supports de formation !

Bien sûr, l’idéal est de coupler ces formations vidéos avec mon accompagnement en gestion de projet. Ça permet d’être accompagné en fonction de son entreprise et en fonction de ses besoins. Ces deux approches sont différentes mais peuvent tout à fait être faites ensemble. Ça permet une réelle autonomie sur leur projet.

4- Peut-on dire que la gestion de projet est finalement, le nerf de la guerre d’une entreprise ?

Ça en fait partie, c’est sûr ! Mais je pense que c’est un ensemble. Les entreprises qui ferment sont avant tout des entreprises qui n’ont pas su s’adapter au marché. C’est clairement le cas aujourd’hui avec la crise. Surtout chez les TPE/PME. 

Ça change très vite. Pour répondre à ces changements, il faut s’adapter : adapter ses produits, ses services, identifier ce qui ne va pas et rebondir… Et chaque changement est un projet. En fait, l’adaptation est un projet en soi. Et pour le mener à bien, il faut connaitre les outils de la gestion de projet. C’est non-négligeable lorsque l’on crée son entreprise et qu’on souhaite la développer. Il est donc très important pour un chef d’entreprise de se former.

5- Si tu avais un conseil à donner à des femmes qui se lancent dans la création d’entreprise, qu’est-ce que tu leur dirais ?

D’être résiliantes et de bien gérer leur projet : de l’énergie et de la confiance en soi, c’est important lorsque l’on se lance. Oser se lancer et affronter les regards des autres sont tout aussi essentiels pour ne pas reculer. Ensuite, il faut savoir comment s’y prendre et comment faire. Car, quand on sait quoi faire et qu’on réussit, ça donne de la confiance en soi. C’est une sorte de cercle vertueux. Les feuilles de routes sont donc importantes lorsque l’on démarre un projet. 

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