Depuis la crise de la Covid-19, les dépenses publiques se sont lourdement accumulées. 112,5% du PIB rien qu’en fin d’année 2021 (Insee). Ainsi pour augmenter les recettes fiscales et limiter le déficit budgétaire, l’Etat a décidé de mener une véritable chasse aux sorcières contre les influenceurs.
Qui dit influenceurs, dit surtout grosses sommes d’argent. Ils sont nombreux à ne pas déclarer correctement leur chiffre d’affaires au Fisc et à s’isoler dans des paradis fiscaux tel que Dubaï. Une injustice – ou une opportunité – pour la DGI qui a bien décidé de mettre en place une véritable lutte anti-fraude.
Ainsi pour traquer ces entrepreneurs, une coordination s’impose : celle de traquer les influenceurs sous statut de micro-entreprise qui ne déclarent pas l’intégralité de leur recette. Pourtant en micro-entreprise, c’est une obligation de déclarer son chiffre d’affaires encaissés. Le plafond ne pouvant dépasser deux années consécutives, 200 000 DH pour les prestataires de services exploitant les contenus digitaux.
Une aubaine pour l’Etat ? Certes, mais surtout une égalité dans la sphère de l’auto-entreprise. Une grande chasse aux sorcières est désormais ouverte contre les influenceurs.
Recevez nos actualités directement dans votre boîte de réception.