Odile est nouvellement thérapeute et coach en développement personnel, à son compte. Elle a beaucoup appris de ses expériences salariales mais souhaitait entreprendre et créer sa propre entreprise, pour retrouver plus de liberté. Témoignage.

1- Odile, tu es thérapeute et coach en développement personnel, que vois-tu d’intéressant à te mettre à ton compte ?

Ce qui me semble intéressant et important, c’est cette sensation de liberté. ( sourire ) L’épanouissement, à mon sens, commence par cette indépendance et cette autonomie à gérer son planning, comme il nous semble bon de le faire. Mon intérêt est avant tout le bien être de mes patients ! Mais le fait d’être à mon compte me permet aussi de faire des pauses, quand je me sens moins disponible et à l’écoute de mes patients. ( sourire ) Ce qui fait que je peux me centrer sur eux, tout en étant centrer sur moi, et leur apporter la meilleure attention qui soit !
De plus, l’un des avantages d’être à mon compte, est que je peux collaborer avec de nombreux partenaires. Ça favorise la rencontre de ma patientèle, qui se montre variée et mixte, à tout point de vue ! ( sourire )

2- Du coup, comment on prépare sa passerelle de salariée à entrepreneure ?

Ah ! C’est une question que je me suis beaucoup posée ! ( rires ) Ma priorité a été de ne pas me mettre en difficulté financière : j’en ai profité pour mettre un peu d’argent de côté, le temps que mon activité se lance correctement. J’ai aussi appris à tirer le meilleur du travail en équipe, de mes expériences. J’ai eu la chance de collaborer avec des collectivités territoriales, des associations, des Instituts Médico Educatifs, des Foyers pour jeunes mamans. La passerelle s’est, d’un côté, faite par l’apprentissage des codes de tous ses partenaires. C’est une de mes forces aujourd’hui ! ( sourire ) Enfin, le travail d’estime de moi-même m’aide tous les jours. Je sais que j’ai les compétences et les ressources nécessaires pour mener à bien mon projet !

3- Est-ce que tu t’es formée à être entrepreneure ?

Oui je me suis formée, enfin… Je lis beaucoup et de tout, sur le sujet ! ( rires ) J’aime lire des témoignages de cheffes d’entreprise dans les magazines ou des conversations sur des sujets divers de l’entrepreneuriat, sur les forums qui se sont formés sur internet. J’ai aussi passé des appels à des confrères, pour poser des questions, prendre des conseils et me conforter dans mon idée de projet.

4- Tu as donc fait une réelle recherche et des enquêtes de terrains. Qu’est-ce qui t’effraye le plus, finalement, dans ce nouveau métier d’entrepreneure thérapeute ?

De ne pas trouver la personne la plus adaptée, pour aider un patient. Je sais que mon travail, comme tous les aidants, peut avoir ses limites. Ce qui m’effraie le plus, c’est de ne pas avoir de confrère à qui confier mon patient. Pour la partie entrepreneuriale, ce qui m’effraie le plus c’est la gestion des congés à long terme… Je veux dire par là : prendre plus de deux semaines de congés et ne pas avoir correctement anticipé mes finances. Et l’entretien d’un local, aussi, en cas d’imprévus financiers.

5- Si tu avais un conseil à donner aux porteuses de projet, qui comme toi, sont sur le point de passer entrepreneures, quel serait-il ?

De se créer une vie à l’intérieur de laquelle elles se sentent bien, et non pas une vie, qui paraît bien de l’extérieur ! C’est précisément ce que j’ai écrit sur mes cartes de visites ! ( sourire )

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