Des quoi ?… Tous les entrepreneurs ont des « barrières à l’entrée ». Des obstacles juridiques, financiers ou technologiques dans la création ou dans le développement de leur entreprise. Mais peu savent qu’il existe 4 typologies de d’obstacles.
Souvent ces obstacles rendent difficile, voire impossible, l’implantation d’une entreprise sur un marché. Ils peuvent être d’ordre financiers, marketing, réglementaires ou technologiques. Bien souvent le terme de « barrières à l’entrée » est utilisé en économie industrielle. Mais pas uniquement. Il peut aussi être utilisé dans le domaine de la concurrence.
Les obstacles juridiques
Le plus souvent, le droit est envisagé par les entrepreneures sous deux angles : les formalités et les contentieux. Mais il en existe un 3e, lié à la prévention. Celui-ci est essentiel, notamment pour anticiper les risques d’interdiction et d’obligation.
Aussi, une entrepreneure qui prend le temps de connaitre son environnement juridique aura plus de chances de prévenir les conflits et de se servir du droit comme d’un atout stratégique et commercial. Surtout lors du développement de son entreprise.
Les barrières d’interdiction ou d’agrément
L’idée ici est d’identifier le ou les pays visés par le développement d’une entreprise, et de se demander s’il existe des « barrières à l’entrée » ou des « agréments/autorisations » selon le droit applicable.
De fait, certaines activités seront totalement autorisées quand d’autres, seront interdites. Et vis et versa. Être vigilantes assure des déboires juridiques.
Les barrières liées aux clients
Il existe des restrictions liées aux ventes : certains produits ou services sont alors interdits par la loi, aux clients. C’est le cas, par exemple, des jeux d’argent ou de la vente d’alcool pour un public mineur.
Certaines en revanche, sont autorisées sous condition de répondre à des obligations précises. Surtout lorsqu’elles sont à destination de personnes dites « vulnérables ». Les ventes à distance et le démarchage à domicile, chez les personnes âgées, en font partie.
Les obstacles de l’international
Il n’y a pas que les entreprises transfrontalières qui sont soumises au droit international. Toutes les entreprises, en vérité, sont concernées. Une entrepreneure qui utilise Facebook pour se faire connaitre et vendre accepte, de fait, les conditions générales d’utilisation de réseau et sait qu’elle est soumise au droit américain applicable.
Aussi, lire attentivement les conditions générales d’utilisation ou de vente lors d’achat permet d’être mieux préparé au droit applicable des pays.
Quelles sont les solutions ?
Pour contourner ou passer au-dessus de ces obstacles, l’entrepreneuse droit alors faire une etuoide de marche juridique complète. C’est un des seuls moyens pour identifier les éventuelles interdictions. Le droit est un outil stratégique et commercial à ne pas négliger. Il est au service des entreprises.
Enfin, lire les obligations légales (interdictions ou agréments) qui découlent de son activité est aussi un bon point. Toutes les entreprises sont concernées par le droit. Repérer les barrières à l’entrée, dans une dynamique générale, est salvateur.
Pas de doute, si l’entrepreneuse veut réussir dans la création de son entreprise ou dans le développement de celle-ci, elle doit avant tout se renseigner sur les différentes législations en vigueur du pays d’accueil. Rien ne sert de courir, tout vient à point. Éviter les barrières à l’entrée fait gagner du temps et de l’argent.
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