Laure Hoffner est la créatrice d’un cabinet éponyme de coaching nutritionnel et de formation à la qualité de vie, à la gestion du stress et à l’intelligence collective, dans le Grand Est. Son objectif ? Aider ses clients à se sentir mieux par une approche globale qui passe par la connaissance du corps, l’équilibre personnel et le travail collectif.
- Laure Hoffner, tu es spécialisée en qualité de vie globale. Qu’est-ce que cela signifie ?
Cela signifie que j’aide mes clients à prendre soin d’eux. Je veille à ce qu’ils soient en équilibre avec eux-mêmes et leur entourage. Pour moi, c’est fondamental (sourire) !
Il faut comprendre que l’individu forme un tout, avec l’ensemble de ses besoins : physiologiques, sociaux et fondamentaux. Donc pour être bien avec soi-même, il faut être dans un équilibre avec ses 3 besoins. Quand on en occulte un, c’est tout un pan de son équilibre de vie qui est perdu. Mon but ici est de faire en sorte que ces entrepreneures trouvent leur équilibre de vie, professionnelle comme personnelle. Cela favorise le développement de leur entreprise.
2- Est-ce pour cela que tu anime des ateliers d’intelligence collective et collaborative pour les entrepreneures ? Pour aider à aller vers un meilleur équilibre de vie ?
Tout à fait (sourire) ! Ces ateliers sont pour les entrepreneures comme pour les managers en entreprise. Je les anime sur la base de structures ludiques, rapides et efficaces.
Pour les entrepreneures, ces structures permettent de trouver des solutions qui sont ensuite, individualisées sur la base des idées partagées du groupe. Elles permettent à chaque personne de l’atelier de venir avec sa problématique propre et de repartir avec des solutions. Pour les managers, nous travaillons généralement sur la conduite du changement, pour créer plus de lien entre les équipes et pour mener des réunions plus efficaces.
En somme, ces ateliers permettent de lever des freins, de trouver des solutions à des dysfonctionnements ou des solutions à des difficultés d’ordre technique ou de développement personnel. C’est en fait, trouver collectivement des solutions pour avancer individuellement (sourire).
3- Est-ce qu’il y a une méthode particulière que tu utilises ?
Oui, j’utilise effectivement la méthode « Liberating structure ». Il y en a 33 au total. Elles aident les entrepreneures à trouver des solutions à leurs difficultés entrepreneuriales. Et ce, à n’importe quel stade de l’évolution de l’entreprise : création, démarrage, développement.
J’utilise souvent la troïka, pour chercher des solutions à leurs problèmes à l’aide du collectif. Ceci, en se détachant du regard des autre et sans prendre cet acte de recherche pour un aveu de faiblesse. Au final, le but de cet atelier est de se libérer du regard de l’autre et de répondre à sa problématique du moment.
Donc quand je parle de qualité de vie globale et d’équilibre, c’est avant tout parce que ces solutions-là, grâce au collectif, peuvent être appliquées individuellement par l’entrepreneure. Travailler en intelligence collective, c’est avoir une structure sur laquelle s’appuyer pour trouver des solutions qui nous sont propres. D’où des propositions d’ateliers régulières sur mon site, pour que les entrepreneures n’aient pas trop à attendre pour avoir des solutions à leurs problématiques.
4- Est-ce que la qualité de vie globale peut-être trouver différemment ?
Tout à fait (sourire) ! Pour atteindre une qualité de vie globale, il faut être bien physiquement et psychiquement. Dans son corps mais aussi, dans son environnement. Et pour cela il n’y a pas de miracle, il faut avoir une bonne hygiène de vie. Quand ce n’est pas le cas et qu’on n’a pas une bonne alimentation, on ne peut pas favoriser le bon fonctionnement de son corps et de son cerveau. On ne peut pas alors, s’adapter aux différents changements.
Avec un cerveau qui fonctionne bien, on peut se permettre d’optimiser ses prises de décisions, de favoriser les changements, d’être plus productives, etc. Pour ça, il y a des micro-nutriments clés et des habitudes de vie à avoir. C’est ce que j’enseigne aux personnes que j’accompagne.
Et ce bien-être ne peut être globale, sans le collectif. Tout est lié. Pour qu’une entrepreneure puisse trouver son équilibre de vie professionnelle et personnelle, elle peut mettre toutes les chances de son côté et optimiser son potentiel par la nutrition et par la lever de problématiques, grâce aux outils collaboratifs et collectifs.
5- Si tu avais un conseil à donner à des entrepreneures, qu’est-ce que tu leur dirais ?
D’oser chercher des solutions à travers le collectif : ne pas penser que l’on doit tout trouver par soi-même. Et de fait, que nous sommes des personnes faillibles ou faibles parce que nous demandons de l’aide. Bien au contraire !
Les entrepreneurs se sentent souvent seuls. Il faut percevoir cette aide collective comme des ressources existantes que l’on va pouvoir s’approprier. C’est un signe de force important.
Ensuite, il ne faut pas se laisser découragées et ne pas rester concentrées sur un état d’esprit fixe, physique et psychologique (je suis capable/pas capable, j’y arrive/je n’y arrive pas, je sais faire/je ne sais pas faire je vais réussir/échouer). Rester bienveillante envers soi-même, sans se coller d’étiquette dévalorisante. Ce qui est important ici, c’est de se focaliser sur le processus d’apprentissage : développement de ses connaissances, de ses compétences, à force d’actions répétées qui vont dans le sens de son/ses objectifs. Se comparer aux autres, ne sert à rien, sauf si c’est pour y chercher de l’inspiration ou de l’aide, au service de ce processus de développement de soi ! Personne ne démarre expert dès le départ !
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