L’ONU estime à ce jour, que 600 millions d’emploi devraient être créés, au cours de ces 15 prochaines années pour répondre aux besoins des jeunes. Une bonne nouvelle certes, mais qui cache une problématique de chômage, accentuée cette année par la crise de la Covid-19.

Avec son rapport « Entrepreneuriat social des jeunes et Agenda 2030 », l’ONU entend faire tomber les freins et permettre aux jeunes de devenir des entrepreneurs sociaux prospères. Ceci, pour faire avancer les objectifs de développement social et lutter contre les impacts sociaux et économiques, de la crise.

Le chômage des jeunes, mondialement plus élevé

Aujourd’hui, le chômage touche 1,2 milliard de jeunes dans le monde. Un chiffre beaucoup plus élevé que celui des adultes actuellement. Un chiffre, dont la crise de la Covid-19 a rebattu les cartes et les perspectives d’emploi chez les jeunes.

Selon les estimations du rapport, 600 millions d’emplois devraient être créés ces 15 prochaines années, pour répondre aux besoins des jeunes. Car selon l’OIT (Organisation Internationale du Travail), au cours du premier trimestre de 2020, 5,4% du nombre d’heures de travail dans le monde ont été perdues. Ceci, par rapport au trimestre 4, de 2019. Un pourcentage qui représente, tout de même, 155 millions d’emplois à temps plein. Alors comment inverser la tendance?

L’entrepreneuriat social comme solution à la conjoncture ?

En misant sur l’entrepreneuriat social. Pour l’ONU, ce type de création d’entreprise génère du profit et à de véritables impacts sociaux. Ainsi, selon le rapport « Entrepreneuriat social des jeunes et Agenda 2030 », cet entrepreneuriat serait à l’origine d’une amélioration de l’inclusion sociale, surtout auprès de publics dit « vulnérables » : « la création de voies pour l’entrepreneuriat social des jeunes peut générer des résultats positifs pour tout le monde », souligne Liu Zhenmin, secrétaire général adjoint de l’ONU, pour les affaires économiques et sociales.

En 2016 déjà, ces entreprises sociales ont profité à 871 millions de personnes, dans 9 pays d’Europe et d’Asie centrale. Les services et les produits de ces entreprises ont, quant à eux, eut une valeur de 6 milliards d’euros. C’est pourquoi le rapport de l’ONU appelle les gouvernements à promouvoir et appuyer ces entreprises, en mettant en place :

  • des politiques et des cadres réglementés pour favoriser les compétences ;
  • garanties de disponibilité des capitaux ;
  • des services financiers adaptés ;
  • un soutien technique et des infrastructures pertinentes ;
  • des réseaux et des marchés.

Le rapport de l’ONU est clair : l’entrepreneuriat social doit perdurer et permettre la création de nouveaux emplois, chez les jeunes. Surtout avec la crise économique actuelle mondiale. L’entrepreneuriat social a donc de beau jour devant lui.

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