L’alcoolisme est une réalité qui touche de nombreuses personnes, quel que soit leur milieu. Et les entrepreneures ne sont pas épargnées par cette dépendance. Entre les pressions professionnelles, la gestion du stress et l’équilibre de vie personnelle et professionnelle, les entrepreneures sont vulnérables à la dépendance à l’alcool. Quels sont donc les défis spécifiques auxquels les entrepreneures sont confrontées ? Quels sont les signes de l’alcoolisme et les ressources pour les aider à briser les liens de la dépendance ?
Les entrepreneures sont souvent confrontées à des défis uniques dans leur parcours professionnel. La pression pour réussir, la nécessité de prendre des décisions rapides et importantes, ainsi que la responsabilité de gérer une entreprise peuvent être accablantes.
Face à ces défis, certaines entrepreneures peuvent se tourner vers l’alcool. Un moyen, pour elles, d’échapper au stress et à l’anxiété. “Au départ, l’alcool va juste servir de soutien, voire d’un moyen de se détendre, après une journée difficile “, explique Laurence Van Accoleyen, créatrice de ABC Sobriété. Cela peut vite devenir une habitude malsaine qui entraîne une dépendance à l’alcool. Une dépendance non sans conséquence puisque elle peut affecter la santé, mais aussi la carrière et les relations personnelles.
Les signes de la dépendance à l’alcool chez les entrepreneures
Quelle sont donc les signes de la dépendance à l’alcool chez les entrepreneures et comment intervenir ? Certains signes incluent une consommation excessive d’alcool régulière, une difficulté à contrôler la consommation, des sautes d’humeur, une diminution de la productivité, des problèmes de santé récurrents et des problèmes interpersonnels.
Il est crucial de se rappeler que la dépendance ne se limite pas à une consommation excessive quotidienne. Il peut également prendre la forme d’une consommation occasionnelle excessive. Somme toute, problématique : « Le plus difficile pour la personne qui consomme trop est de reconnaître le problème. Pendant longtemps, elle va se cacher derrière le côté convivial de l’alcool pour justifier sa consommation. Même si elle boit aussi en cachette, il lui faudra du temps pour accepter de mettre des mots sur sa dépendance. Ce qui retarde d’autant plus la prise en charge ou la possibilité de se faire aider. » commente Laurence. Pourtant, dès le décèlement de ces signes, il est essentiel de chercher de l’aide. De plus, le soutien dans cette lutte contre l’alcoolisme est primordiale.
Quels sont les ressources pour les entrepreneures en quête de sobriété ?
Heureusement, il existe de nombreuses ressources disponibles pour aider les entrepreneures à surmonter la dépendance à l’alcool. Les programmes de soutien tels que les groupes de parole, les thérapies individuelles et les centres de traitement de la dépendance peuvent être une bonne solution. Les associations et les organisations spécialisées offrent également des informations, des conseils et des programmes spécialement conçus pour soutenir les entrepreneures dans leur cheminement vers la sobriété.
Néanmoins, il est essentiel de rechercher des ressources adaptées aux besoins spécifiques des entrepreneures. L’accent devrait être mis sur la gestion du stress, l’équilibre de vie professionnelle et de vie personnelle notamment. Comme le souligne Laurence, gérante de ABC Sobriété : “Il est également primordial que la parole puisse être libérée autour de ce tabou afin que les femmes dépendantes ne vivent plus dans la honte et la culpabilité“. L’important dans ce combat est de mettre au point des stratégies saines, en lien avec les défis de l’entrepreneuriat.
La dépendance à l’alcoolisme peut être un obstacle majeur pour les entrepreneures. Cependant, il ne doit pas être un frein à leur réussite. En reconnaissant les défis spécifiques auxquels elles sont confrontées et en cherchant activement de l’aide, les entrepreneures peuvent briser les liens de la dépendance. Elle peuvent retrouver une vie équilibrée et épanouissante.