Artipreneure, le néologisme entrepreneurial du secteur de l’artisanat

juin 12, 2020

Comme tout écosystème mouvant, l’entrepreneuriat à son lot d’appellations et de dénominations de métier. Un néologisme, créé principalement par la Chambre des commerces et de l’industrie (CCI) du Rhône lors de la sortie de leur nouveau Hub, a vu le jour : artipreneure.

Qu’est-ce qu’une artipreneure ?

Le nom « artipreneur » qui peut se féminiser en « artipreneure », provient de la contraction du mot « artisan » et « entrepeneure ». Il trouve donc son origine dans l’émergence du nouveau profils d’artisanes, toutes empruntent d’une culture entrepreneuriale forte.

Mais qu’est-ce donc qu’une artipreneure ? C’est en réalité, une cheffe d’entreprise autonome qui assure elle-même toutes les étapes de la production et de la commercialisation de ses produits. Cette activité, peut-être exercée à titre principale ou secondaire.

Cette activité dite de production, de transformation, de réparation ou de prestation de services est possible grâce à des savoir-faire spécifiques mais surtout, artisanaux :

  • les métiers du bâtiment ;
  • les métiers de l’alimentation ;
  • et les métiers de productions et de services.

Comment devenir artisane et entrepreneure ?

Les micro-entrepreneures qui souhaitent exercer une activité artisanale sont obligées de s’immatriculer au répertoire des métiers. Un stage d’installation par ailleurs, est obligatoire afin de connaitre les bases de la gestion d’une entreprise artisanale. Seules les artipreneures accompagnées par un réseau d’accompagnement à la création d’entreprise, en sont dispensées.

Enfin les exigences requises, pour prétendre à l’exercice d’une activité artisanale réglementaire, sont principalement axées sur les études de l’entrepreneure :

  • l’obtention d’un Certificat d’Aptitude Professionnel (CAP) ;
  • le Brevet d’Études Professionnelles (BEP) ;
  • un diplôme ou un titre, égal ou supérieur, homologué

À défaut de diplôme ou de titre de niveau V dans le métier exercé, l’artipreneure devra justifier d’une expérience professionnelle de 3 années, effectuées sur le territoire de l’Union Européenne ou d’un autre État partie à l’accord de l’Espace Économique Européen. Ces années devront être acquises en tant que dirigeantes, travailleuse indépendante ou salariée dans l’exercice du métier demandé.

En somme, l’emploi du néologisme « artipreneure » va être de plus en plus courant dans le secteur de la création d’entreprise. Comme toutes entrepreneures, ces dernières devront gérer de A à Z leur entreprise, tout en produisant leurs produits ou en réalisant leurs services.

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