Lors de l’augmentation de l’activité ou des lors que le besoin en main d’oeuvre se fait sentir, les dirigeantes de TPE ont tendance à se poser la même question : doivent-elles externaliser ou bien, embaucher ? Une question difficile à répondre qui dépend surtout, de la santé financière de l’entreprise.

Recruter un(e) salarié(e) est toujours une décision important pour une dirigeante. Surtout, en période de crise. Ce changement aura un impact certain sur elle puisque l’entrepreneur devient alors, employeur.

Mais avant de recourir au recrutement, il est indispensable de savoir si l’accroissement de l’activité est durable ou si elle est temporaire. En effet, de ces observations vont découler différentes options.

Externaliser, avantages et inconvénients

L’externalisation est une opération par laquelle la dirigeante confie, sous sa responsabilité, à un sous-traitant l’exécution d’une tâche qu’elle ne peut faire seule. Une production ou une réalisation de tout ou partie sous la forme d’un contrat.

Pour une TPE ou une micro-entreprise, ce genre de gestion offre de nombreux avantages. Notamment en cas de situation incertaine. Mais aussi, beaucoup d’inconvénients qui correspondent aux bénéfices liés à l’internalisation des ressources. Soit le recrutement d’un(e) salarié(e).

Ainsi, le coût d’un recrutement par rapport au recours à la sous-traitance est donc à étudier. Parfois, l’externalisation est moins onéreuse que l’embauche sur le long terme d’un(e) salarié(e). Un salaire brut auquel s’ajoute le montant des charges patronales.

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Les limites de la sous-traitance

Attention toutefois, un recours massif à l’externalisation, que ce soit pour répondre à un besoin de croissance ou de masse de travail, pourrait laisser penser qu’il s’agit de travail dissimulé. Les TPE sont généralement les premières controlées par les inspecteurs du travail.

Afin de ne pas être poursuivi pour travail illégal, quelques prérequis sont nécessaires :

  • assurer lune vérification du sous-traitant. La dirigeante a le devoir de vérifier, pour un contrat de plus de 3 000 euros, que le sous-traitant est à jour de ses obligations sociales. L’immatriculation du sous-traitant et de son document officiel sont à faire sur le site de l’Urssaf ;
  • Ne pas avoir de lien de subordination. La relation des travail entre la dirigeante et son sous-traitant ne doit pas être requalifiée en contrat de travail dissimulé.

Pour éviter tout déconvenue, une autre alternative est possible : l’embauche en contrat à durée déterminée ou en intérim. Ces recours sont cependant, très encadré par la législation (L.1242-2 à 13 du Code du Travail). Ils permettent aux TPE de prétendre à un accroissement temporaire d’activité ou de remplacer un salarié absent dont le contrat de travail est suspendu.

Voir les chiffres de son entreprise s’envoler est une bonne chose. Cependant, la question du recrutement est fondamentale dans la gestion d’une entreprise. Lorsqu’arrive le moment, la dirigeante devra se poser la question : externaliser ou ne pas externaliser ?

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