Initialement, le marketing émotionnel avait pour but de susciter des émotions chez les futurs consommateurs, exposés au message. Aujourd’hui, le marketing émotionnel est plus poussé. Il s’est enrichi de pratique de détection, de mesure et d’analyse des émotions grâce à des pratiques émergentes de ciblages. Ceci, pour accentuer les ventes et favoriser l’acte d’achat.
Pour une entrepreneure, le marketing sert à convaincre les consommateurs d’opter pour tel ou tel produit ou service. On ne compte plus aujourd’hui le nombre de spécificités qu’a le marketing. Il est possible toutefois, de répertorier ses différentes formes : celles qui visent à impacter plus ou moins le client. Et le marketing émotionnel en fait partie.
Son objectif ? Persuader le client qu’un produit est bon pour lui, en générant de l’émotion. C’est ce qui permet d’attirer et de fidéliser le consommateur. Pour cela, les réseaux sociaux sont des canaux de communication idéaux. Ils accentuent ce phénomène, en repoussant toujours plus loin les frontières entre les marques et leurs clients.
Les émotions, source d’influence
Pour un produit ou un service, il n’est pas rare que les clients/consommateurs réfléchissent longuement avant de passer à l’acte d’achat. L’objectif du marketing émotionnel est donc de raccourcir ce temps de réflexion et d’assurer cet acte d’achat.
Ce cheminement n’est possible qu’en utilisant principalement des images et des concepts de persuasion. Grâce à ce processus, les émotions rentrent en jeu. Elles favorisent alors une impulsion et évitent d’argumenter l’acte d’achat. Souvent utilisée par les marques, cette communication ne cherche donc pas la réflexion : le but ici, est d’impacter une cible grâce à une émotion positive ou négative. Ici, les caractéristiques techniques du produit et sa rentabilité ne rentrent pas en compte. Elles passent au second plan.
D’ailleurs le principe même des émotions positives ou négatives est d’amener la marque, dans les esprits de ses futurs consommateurs. L’émotion doit donc être durable ! Une fois ressenti, le consommateur devient alors un aficionado de la marque. Son émotion est directement rattachée à un produit ou à un service, provoquant alors, des actes d’achats impulsifs.
Comment faire du marketing émotionnel ?
Ainsi pour réussir sa communication, l’entrepreneure se doit de s’intéresser à ses consommateurs. Cette étape est primordiale ! Pour créer son marketing émotionnel, l’entrepreneure doit garder en tête les caractéristiques de ses consommateurs, en y ajoutant des éléments du quotidien : des enfants, des familles etc. Ne serait-ce que pour susciter l’envie et provoquer des émotions.
Car le ressenti est la clé de réussite de la communication émotionnelle ! Ce n’est pas pour rien d’ailleurs, que le marketing émotionnel catégorise les différentes émotions, en fonction de leur impact. Les plus connues sont l’amour, le bonheur (étant par lui-même une quête de sens chez les consommateurs) et la colère.
En revanche, la peur et la colère sont les émotions les moins utilisées. Notamment dans les spots publicitaires où des images violentes, voire effrayantes, peuvent heurter la sensibilité de certains téléspectateurs. Utiliser ces émotions négatives est donc un risque (même si cela n’enlève rien à leur impact fort).
Le marketing émotionnel, un art difficile
Transmettre des émotions est donc difficile. Les consommateurs peuvent être influencés sans pour autant, passer à l’acte d’achat. Attention donc aux médias choisis pour communiquer ! Le storytelling (ou l’art de raconter une histoire pour convertir le lecteur/téléspectateur en consommateur) sert donc à marquer les esprits par l’émotion.
Utiliser le marketing émotionnel, pour booster ses ventes, est une bonne stratégie. Toutefois, manier l’émotion n’est jamais évidente. C’est pourquoi il est préférable de faire appel à des professionnels du marketing. Et surtout, de bien analyser en amont la cible à atteindre. Avec le temps, le marketing émotionnel serait-il devenu l’art de vendre plus ?