Activité partielle : les entreprises peuvent-elles s’en sortir sans ?

novembre 6, 2020

Il n’est pas vrai de dire, que toutes les entreprises françaises ont recours à l’activité partielle pour faire face à la crise. Certaines luttent toujours pour maintenir leurs entreprises et leurs salariés à leur poste, grâce notamment à la résilience et à la réorganisation. Peut-on donc dire qu’il serait possible de s’en sortir, sans l’activité partielle ?

À l’heure actuelle, ce n’est pas moins de 700 000 entreprises qui ont choisi de recourir au dispositif de l’activité partielle. Un chiffre qui concerne presque 8 millions de salariés en France, soit les uns tiers de l’hexagone.

Parmi ces entreprises, certaines ont toutefois décidé de maintenir leurs salariés à leur poste. Non pas, qu’elles le choisissent sciemment comme certaines autres entreprises, mais bel et bien, parce que leur activité s’est vue en hausse, grâce à la crise.

En revanche pour celles qui s’y refusent catégoriquement, les arguments avancés sont souvent de l’ordre de la solidarité : faire bénéficier d’abord les entreprises en souffrance, telles que dans le secteur de l’événementiel ou du tourisme, ainsi que les magasins considérés comme non essentiels. Mais alors, comment s’en sortir sans avoir recours à l’activité partielle ?

Sans activité partielle : réorganisation de la trésorerie

Tout d’abord, il est important de bien réorganiser toute sa trésorerie. Car ne pas vouloir recourir au dispositif de l’activité partielle se prépare : en assainissant sa trésorerie et en limitant les besoins. Ceci, de façon à recentrer l’argent sur les salaires des collaborateurs.

Pour l’entrepreneure, cela veut dire faire un bilan complet des charges et identifier, puis prioriser, les économies potentielles. Économie qu’il faudra lister ensuite, en grands thèmes : les prestataires essentielles (expert-comptable, avocats, communication, auditeur etc.), le marketing, les abonnements… .

Cette façon de faire permettra à l’entreprise d’obtenir une matrice, selon laquelle l’entrepreneure pourra observer les perspectives d’impact sur court et long terme. D’ailleurs, la crise ne serait-elle pas le moment de se faire accompagner par un expert-comptable ?

Préparer l’après-crise, en faisant émerger les talents

Les confinements, ainsi que la crise économique, sont souvent les meilleurs moments pour une entreprise, de se préparer à l’après-crise. Contrairement à ce que peut penser l’imaginaire collectif !

Ainsi le rebond, la reprise et la sortie de l’entreprise de la crise sont très importants : pourquoi alors ne pas en profiter pour essayer une nouvelle façon de commercialiser un produit et/ou un service ? De tenter la gratuité ? Pourquoi ne pas essayer non plus, de travailler plus en collectif ?

Cela pourrait permettre de faire émerger des talents et de nouvelles compétences chez les collaborateurs. Les périodes de crise sont souvent le bon moment, d’ailleurs, pour réaffecter les salariés sur d’autres postes. Ne serait-ce que pour améliorer le rendement de l’entreprise, suite bien sûr, à un audit des services ou bien, à un audit des produits et/ou services. À l’entrepreneure de voir et de considérer les forces qu’elle a en interne et de bien les réaffecter.

La crise et le confinement ne sont en rien des freins pour toutes les dirigeantes d’entreprise. Certaines ont la possibilité de rebondir et de créer de nouvelles passerelles, afin de développer et de faire survivre leur entreprise. Pour cela, ne pas recourir à l’activité partielle est une bonne chose. Cela permet de repenser son activité.

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