Les soft skills, les atouts des entrepreneures qui passeront la crise

mai 14, 2020

Les entreprises françaises qui réussiront à sortir de la crise demain sont des entreprises dont les entrepreneures auront réussi à jongler entre leurs compétences techniques et leurs soft skills. Des caractéristiques non négligeables pour rester alertes et ne pas subir un contexte économique lourd.

Entreprendre en période de crise nécessite d’avoir des soft skills bien marquées. Les compétences techniques ne suffisent alors plus : autodiscipline, efficacité ou résilience font désormais partie du package du métier d’entrepreneur et consistent en une bouée de sauvetage en période troublée. Quelles sont donc ces caractéristiques que les entrepreneures ont et qui leur permettraient de survivre à la crise ?

1- L’autodiscipline comme soft skills

Une entrepreneure est une entrepreneure disciplinée. Elle sait s’organiser sans cadre. D’autant plus lors de contextes inédits comme aujourd’hui. Quoi qu’il arrive, elle garde le cap de ses objectifs et s’impose une certaine rigueur dans ses actions du quotidien. Ainsi, le verbe procrastiner équivaut pour elle au véritable danger ! C’est pourquoi, tant sur le plan professionnel que personnel, ces entrepreneures sauront s’autodiscipliner.

2- La visibilité, une des soft skills la moins pratiquée

Les entrepreneures les plus stables et les plus solides sont des entrepreneures qui savent s’entourer des personnes et rester visibles. C’est pourtant un véritable challenge en période de crise où la solitude de l’entrepreneure se fait plus dure et plus présente. Une problématique qui peut être fatale aux entrepreneures ! C’est pourquoi, avoir un réseau, le solliciter et rester visibles sont des actions non négligeables pour les cheffes d’entreprise. D’ailleurs, privilégier un réseau où l’entrepreneure peut échanger librement est essentiel. Parler de ses offres, de ses tarifs, de sa stratégie ou tout simplement échanger sur ses doutes permet à l’entrepreneure de se challenger et de faire évoluer son business.

Et c’est aussi une façon de se rendre plus visibles : de se faire connaître ou de faire connaitre son projet. D’où l’importance de diffuser des messages le plus largement possible, de mettre des actions de visibilité en place le plus tôt possible. Ceci, toujours dans l’optique d’accroître la notoriété de l’entreprise. Car il ne faut jamais oublier que la communication fait partie des missions d’une entrepreneure.

3- L’efficacité, l’atout des entrepreneures

Les entrepreneures les plus solides sont les entrepreneures les plus efficaces. Ce sont des cheffes d’entreprise qui vont à l’essentiel : elles mesurent leur temps et préservent leur énergie. Avoir un planning cadré reste la base d’une journée efficace. Cela permet de ne pas se centrer uniquement sur des tâches énergivores et chronophages.

4- La résilience pour combattre l’échec

Les entrepreneures qui sortiront de la crise sans trop de dommages sont des entrepreneures résilientes. C’est-à-dire qu’elles savent rebondir après un échec et qu’elles savent se remettre en question. Une résilience qui prend la forme d’un véritable pivot pour leur activité et d’une adaptation de leur business-modèle afin de répondre à une situation de crise. Elles ont cette lucidité d’esprit qui leur permet d’analyser les problématiques pour trouver des solutions. Par ailleurs, ces entrepreneures dédramatisent souvent l’échec. Elles préfèrent le voir comme une source d’apprentissage.

5- L’humilité, une soft skills peu maîtrisée par les entrepreneures

L’humilité est, dans ce cas de figure, complémentaire à la résilience. Lorsque l’entrepreneure rentre dans une phase d’échec, elle sait que demander de l’aide peut l’en tirer. Cette aide peut prendre des formes diverses selon les besoins : du coaching, des aides financières, du troc…

6- Les valeurs pour valoriser son image

Les entrepreneures qui réussiront le mieux sont des entrepreneures alignées à leur activité : elles sont en accord avec elle-même et fidèles à leurs valeurs. Elles n’y renonceront pas pour la moindre opportunité professionnelle. Un alignement, somme toute, essentiel pour développer son business à son image.

7- La générosité pour aider les autres

Les entrepreneures qui réussiront à passer le cap de la crise sont les entrepreneures le plus souvent généreuses. Elles savent que ce qu’elles donnent sera redistribué par la suite. Pour cela, elles auront été généreuses dans leurs contenus, en donnant de leur temps, en se rendant disponibles pour les autres. Elles savent leur vraie singularité ! Elles donnent principalement pour aider.

8- Le courage, la dernière des soft skills à avoir

Enfin, ces entrepreneures sont le plus souvent courageuses. Elles savent prendre des risques mesurés pour le bon développement de leur entreprise. Des risques qui peuvent être variés : financier (investir pour le développement de son entreprise, en période de crise), en s’exposant (en sortant de leur zone de confort). Ces risques sont toutefois mesurés et calculés pour ne pas mettre en péril la bonne santé de l’entreprise.

Pour sortir de la crise sans trop d’encombres, il faut cumuler ses compétences techniques avec ses softs skills. Des caractéristiques qui aideront à passer le cap de la crise, tout en maintenant l’entreprise à flot.

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