Qui n’a jamais cherché une « bonne situation professionnelle » ou une « relation affective épanouie » qui donne l’impression d’être au bon endroit, au bon moment et d’être heureuse ? N’est-ce pas là, un souci d’existence ? N’est-ce pas la, une facon de trouver sa place ?

Avec la crise de la Covid-19, beaucoup se sont demandé si les inégalités Femmes/Hommes allaient être renforcées ou au contraire, améliorées. Quoique l’on en pense, les experts s’accordent à dire que ce sont les entrepreneures qui ont payé le plus lourd tribut. Notamment celles issues des minorités, les professionnelles des secteurs les plus touchés ou encore les mères célibataires. Avec toujours, un déséquilibre des tâches domestiques dans de nombreux foyers.

Un statut et une place, qu’il est alors difficile pour certaines femmes dirigeantes de trouver. C’est d’ailleurs, ce que disent tous les sociologues aujourd’hui : chacune chercherait « sa place ». Un terme à prendre avec prudence car il englobe à la fois l’endroit, le métier, le statut affectif et le relationnel. Particulièrement touchés par cette recherche de soi, les 25-35 ans, dont les femmes tiraillées entre leur travail et leur foyer. Mais si nous vous disions que la réelle recherche devait d’abord se faire à l’intérieur de soi ?

Ne vous collez pas d’étiquette pour trouver votre place

Qui ne s’est jamais demandé si sa « place » n’était pas son statut ? Vous savez ? Cette fonction sociale que l’on occupe : mère de famille, entrepreneure, copine qui soutient les autres… C’est ce que l’on appelle, se figer sur une identification de notre personnalité. Et cela peut être une réelle source de mal-être chez certaines d’entre vous. Vous vous retrouvez alors, coincées sous une étiquette.

Mais si vous preniez le problème à l’envers ? Pourquoi ne pas vous demander si trouver votre place ne reposerait pas sur un équilibre entre plusieurs dimensions de votre vie ? C’est d’ailleurs, ce que rapporte le psychologue Carl Rogers : « Le but de l’évolution personnelle est d’être de plus en plus soi-même, et ce, dans n’importe quelle situation, au lieu de jouer un rôle. »

Arrêtez de vous comparer aux autres !

Là encore, qui ne s’est jamais comparée aux autres ? La compétition et la comparaison vous font croire – à tort !- que la place à atteindre est celle de la 1e ou celle, tout simplement, d’une autre. C’est ce que l’on appelle, le syndrome d’Iznogoud. Et c’est tout à fait normal de penser ainsi ! Car cela fait des années que vous vivez dans cette rivalité : à l’école, dans votre famille, au travail…

Toutefois, ce schéma de pensée peut vite devenir un piège : l’envie plonge les anxieuses dans un face à face destructeur, quitte à leur faire oublier leurs propres désirs. Dans ce cas de figure donc, vous prenez le risque de mobiliser toutes vos ressources et vos forces dans un projet qui ne vous servira pas.

Trouver sa place grâce à sa soif de reconnaissance ?

Pour certaines enfin, la soif de reconnaissance ou d’appartenance est trop forte. C’est le syndrome de Zelig. Ainsi en vous confrontant toujours aux autres, à vouloir leur ressembler dans l’espoir d’exister, vous arrivez à vous oublier vous-mêmes.

S’intégrer, ne veut pas dire se métamorphoser ! Ne restez pas forcément à la place que l’on vous à attribuez, juste par peur de ne plus être visible. Assumez vos différences ! Affirmez plutôt votre singularité, au lieu de vous plier aux normes. Trouvez votre touche personnelle. Qu’est-ce qui vous fait vibrer ? Qu’est-ce qui vous rend vivante ? Trouvez d’abord votre place en vous plutôt que d’essayer de la trouver en société.

Vous l’aurez compris, nous nous posons toute la même question : quelle place ai-je dans cette société, en tant que femme et entrepreneure ? Avant de tenter d’y répondre, il est important de se sonder soi-même et de trouver toutes les réponses dont nous avons besoin. Alors avez-vous trouvé votre place ?

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