Sofy Aourtilane est une sophrologue philanthrope, exerçant à Strasbourg. Depuis 2019, elle s’est donné pour objectifs d’aider et d’accompagner ses clients dans leurs chemins de vie, à travers une forte écoute et une grande disponibilité. Avec son style décontracté, c’est avec réflexion qu’elle guide ses clients vers le chemin du bien-être.
1- Sophie, tu t’es lancée comme sophrologue, en le 25 mai 2019, le jour de la Sainte-Sophie précisément (sourire). Aujourd’hui, tu as ton cabinet à Strasbourg et ton objectif est d’aider tes clients à lâcher prise. Pourquoi la sophrologie et pas une autre discipline ?
Tout simplement, parce que la sophrologie a été un point d’entrée dans ma vie. Elle m’a aidée à avoir un regard nouveau sur mes envies profondes et mes convictions. C’est une discipline que je pratique depuis plusieurs années maintenant, qui fonctionne et qui m’apporte beaucoup : dans mon bien-être intérieur, dans mes prises de décisions, dans la résolution de certaines problématiques. C’est donc, une méthode que j’ai testée en tant que cliente et que je vis encore aujourd’hui, comme praticienne (sourire) Il est important pour nous aussi, de nous détacher de certains accompagnements ou de certaines histoires de vies de nos clients.
2- C’est ce côté, « être utile aux autres », « philanthrope » qui t’a décidé à te former et à devenir sophrologue ? Comment ça s’est passé ?
Oui, tout à fait (sourire) ! Autour de moi, je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de personnes qui avaient besoin d’aide et qui se réfugiaient trop vite, derrière des traitements médicaux. À mon sens, avant d’aller vers ce chemin-là, il est aussi important de tester des thérapies plus « naturelles » et plus « agréables ». La sophrologie offre cette possibilité d’aller mieux, sans avoir recours à des médicaments. Parfois même, elle vient en complément d’un traitement.
Ainsi, c’est en prenant conscience de ce qui se passait autour de moi, et grâce aux résultats que j’avais obtenus de mes séances personnelles en sophrologie, que je me suis formée et me suis lancée. J’avais envie de me lever le matin, avec cette idée d’aider mes clients à aller mieux. Je veux leur montrer tous les bénéfices de cette discipline et leur montrer qu’on peut vivre mieux, tant sur le plan personnel et familial, que professionnel. Il faut juste faire le premier pas…
3- D’où finalement, ton emploie du terme « accompagnement ». N’est-ce pas ?
J’utilise, en effet, le terme « d’accompagnement » parce qu’à mon sens, ce n’est pas en une séance que l’on peut régler ses problématiques. Pour moi, accompagner un client est quelque chose de fort. C’est toute une bulle qu’il faut construire. Une bulle à l’intérieur de laquelle il y a un lien, une pratique, un suivi. Alors à partir du moment où mes clients ont validé leur accompagnement avec leurs objectifs, je les accompagne jusqu’au bout. Je suis là, disponible pour eux et très accessible. Mon objectif est donc de les faire avancer, de les rendre autonome et de leur faire appréhender leur environnement avec un nouveau regard.
D’ailleurs, j’ai créé un groupe Facebook privé pour mes clients, sur lequel je donne des conseils supplémentaires : des astuces, des pratiques, des pierres de lithothérapie, des mandalas à colorier, des cahiers d’écriture… Mais surtout, du dialogue et du lien. C’est un réel partage ! Une réelle écoute (sourire) ! Par contre, mon objectif n’est pas de remplacer le médecin ou le psychologue. Il est de guider mes clients vers leurs propres solutions, en se sondant et en allant chercher leurs réponses. La sophrologie en réalité, est un vrai cheminement (sourire) !
4- Un cheminement… En fait, toute ton histoire est une quête de sens ? Tant pour la sophrologue que tu es, que pour tes clientes aussi ?
Exactement (sourire) ! Un cheminement. Pour mes clients, je vais utiliser ce que j’ai moi-même pratiqué en sophrologie. C’est l’avantage d’être sophrologue et d’avoir déjà vécu la sophrologie (sourire) ! Ainsi je peux proposer plusieurs cheminements, plusieurs portes. Aux clients ensuite, de choisir le chemin qu’ils souhaitent emprunter. Je les guide vers leur propre quête !
Une quête que j’ai, par ailleurs, moi-même vécue grâce à la sophrologie. Aujourd’hui, je sais que mon leitmotiv est d’aider les autres. J’ai ouvert deux portes, jusque-là, grâce à la sophrologie. Je sais que l’ouverture de la 3e, est proche. D’ailleurs, c’est assez drôle de voir que les clients qui poussent la porte de mon cabinet, me ressemblent sur certains points. Du coup, c’est aussi un développement personnel et collectif. Je me nourris de l’accompagnement de mes clients. Ne serait-ce qu’à travers leur sourire, en fin de séance !
5- Si tu avais un conseil à donner aux entrepreneures, en cette période anxiogène, quel serait-il ?
De s’écouter : de prévenir ce qui pourrait leur arriver et de retrouver leurs énergies. Attendre, ne leur rendra pas service. La pollution intérieure s’accumule très vite. Elle s’entasse. Puis elle provoque des couches qui sont difficiles à enlever. Prendre soin de soi est donc primordial ! Elles devraient prendre le temps de se poser, de se sonder, de faire un bilan sur elles-mêmes. À mon sens, une entreprise saine passe d’abord par une entrepreneure sereine. Pour faire tourner son entreprise, la faire grandir, il faut être bien dans ses baskets. Il faut vibrer à 100% et s’accomplir pleinement !
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