Ce mardi 4 octobre 2022, Jean Rottner, President de la région Grand Est a signé un accord pour la mise en oeuvre des premiers Prêts Participatifs Grand Est. Une initiative financière qui permet aux TPE/PME d’accéder à un ressource pécuniaire de long terme, afin de réaliser leur projet de développement et d’entrevoir un avenir plus durable. Mais à quel prix ?
Dans la continuité du Business Act Grand Est a été décidé la création d’un fonds de garantie : le prêt participatif Grand Est. Une solution pour faire face à la crise sanitaire et ses conséquences sur l’activité des entreprises de la grande région. Une aide assimilée à des « quasi fonds propres » et un investissement de 66,7 millions d’euros.
Un prêt participatif avec garantie gratuite pour les entreprises du territoire
Un accord signé, ce mardi 4 octobre, en présence de Jean Rottner, Président de la région Grand Est, d’Alain Godard, Directeur du Fonds Européen d’Investissement, de Bruno Deletré, President du directoire de la Caisse d’Epargne Grand Est Europe, Thomas Dutot, Directeur des réseaux spécialisés du Crédit Agricole Alsace Vosges et Marc Thirion, Directeur du Réseau Entreprises de la Banque Populaire d’Alsace Lorraine Champagne.
Ce dispositif permet alors aux banques participantes de déployer un montant prévisionnel qui pourrait atteindre 375 millions d’euros de prêts participatifs de long terme, en faveur des TPE/PME du territoire. Une garantie gratuite de la région, à travers le Fonds Européen d’Investissement (FEI), viendra appuyer les demandes d’obtention des entreprises. Soit, un financement de garantie à hauteur de 80% et à des conditions attractives.
Une aide pour la relance ?
Ces prêts ont ainsi vocation à financer un projet de croissance ou de développement post-crise de la Covid. Ils offrent un différé d’amortissement de 2 ans minimum et une maturité minimal de 7 ans. Le montant du financement, lui, est limité à 500 000 euros. Son taux d’intérêt ne pourra pas excéder 3,5%. Une façon pour ce prêt participatif, de venir en appui des mesures déjà engagées par l’Etat, tel que le prêt « Résilience ». Une solution donc, qui se veut accélérer de manière efficace la relance de l’économie et de l’emploi sur le territoire.
Enfin, ce dispositif devrait concerner 80% d’entreprises en situation économique stable. Ce qui représente environ 2 000 entreprises sur le territoire. Pour cela, les entreprises intéressées devront montrer patte blanche avec un code de France de 6.
À l’heure où les TPE en difficulté souhaitent s’améliorer et se développer, quid de celles qui ne rentrent pas dans les critères d’éligibilités de ce prêt ? Comment les aider ? N’est-ce pas, par ailleurs, un risque supplémentaire d’endettement pour nos entreprises ?
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