Quand on vient de monter son entreprise, on peut vite se retrouver seul.e face à l’accroissement d’activité. Prendre un.e étudiant.e en stage pourrait être la solution à ce problème. Parce que les entrepreneurs aussi peuvent avoir des stagiaires, dans le Grand Est cela peut même être fait à moindre frais.
Ils ont appelés ça les PACE ou le Parcours d’acquisition des compétences en entreprise. Un autre nom pour désigner un stage de 6 mois dans le Grand Est. Pour chaque jeune prit en stage, la société bénéficie d’une indémnité de 500€. De quoi couvrir la quasi-totalité des charges pour l’entreprise accueillante. Des aides financières mises en place suite à la crise du covid pour aider les entreprises les plus touchées comme l’hôtellerie-restauration ou la culture. En plus de ce financement, une aide au tutorat peut être demandé. Elle est calculée en fonction du niveau d’étude du jeune stagiaire. Moins le jeune possède de qualification, plus la somme est élevée. Il y aura donc en moyenne 350€/mois alloués si le jeune ne possède aucune qualification et 230€ si c’est un.e jeune diplômé. Des aides comme celle-là, il en existe plusieurs dans le Grand Est comme l’aide au tutorat qui est calculée en fonction du niveau d’étude du jeune stagiaire. Moins le jeune possède de qualification, plus la somme est élevée. On aura donc en moyenne 350€/mois si le jeune ne possède aucune qualification et 230€ si c’est un.e jeune diplômé. Pourtant, les entrepreneurs sont peu nombreux à avoir recours au stage pour leur premier recrutement. Un désavantage pour la fédération des auto-entrepreneurs.
Pourquoi prendre un stagiaire?
« Avoir recours à un stagiaire peut être un gros avantage pour une entreprise. Il permet d’aider au développement de l’entreprise, d’avoir un regard neuf sur votre activité » précise la Fédération des entrepreneurs. Pourtant ce n’est pas le seul avantage. Comme le stagiaire n’est pas affilié au code du travail, il n’est pas nécessaire de passer par la case administratif complexe de l’embauche. Une simple convention entre l’employeur, l’ecole et le stagiaire suffit. De même, si la durée du stage est inférieur à deux mois, vous n’êtes pas tenu de verser une gratification. Dans le cas des stages supérieurs à deux mois, sachez que vous êtes exonérer de charges sociales tant que le montant de la gratification fournie est inférieure à 15% du montant de la Sécurité Sociale. « Je viens de créer mon entreprise et je n’avais pas vraiment les moyens de payer un salarié tout de suite. J’ai donc pris un stagiaire. C’est comme avoir une période d’essais. On forme la personne et on voit si elle peut correspondre aux besoins de l’entreprise » explique Marie, jeune entrepreneure de 28 ans.
Accueillir un stagiaire, oui, mais pas n’importe comment
Pour rappel, si l’embauche d’un stagiaire peut permettre à l’entreprise de palier une surcharge de travail, l’étudiant ou l’étudiante en question est surtout là pour apprendre. Il faut donc respecter quelques règles de base. Tout d’abord, le nombre de stagiaires accueilli dépend de l’effectif de l’entreprise et tourne autour de 15 à 20%. Les entreprises de moins de 20 salariés elles, ne peuvent pas prendre plus de 3 personnes en stage simultanément et tous doivent être inscrit dans un établissement scolaire ou universitaire. Ensuite en ce qui concerne son implication dans l’entreprise, il est obligatoire de respecter le repos hebdomadaire, la durée du travail et les temps de pause. Le stagiaire doit également être accueilli dans des conditions de travail décentes avec un espace de travail dédié, l’accès à du matériel adapté, à un espace pour manger et à des sanitaires. Enfin, la durée du stage ne peut excéder plus de 6 mois par an mais peut être fractionner sur l’année à raison de 924h.
Dimanche 13 novembre, c’est la journée des stagiaires alors pensez-y!