Du 16 au 20 juin 2025, la Semaine de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT) invite les entreprises de toute la France à s’interroger sur l’organisation du travail. Porté par l’ANACT, l’événement met en lumière 6 leviers concrets pour agir durablement sur le bien-être et la performance.

Le sens du travail : boussole collective

Le sens n’est pas un luxe. Il fonde l’engagement et la cohérence des actions. Quand les salariés comprennent pourquoi ils travaillent et ce à quoi ils contribuent, ils sont plus investis. Ce sens se construit dans la clarté des missions, la reconnaissance, mais aussi dans l’utilité sociale du métier. Les entreprises peuvent agir en rendant les objectifs plus lisibles, en favorisant les échanges sur les finalités du travail.

Compétences et parcours professionnels : anticiper pour sécuriser

Développer les compétences, c’est aussi renforcer l’employabilité et prévenir les ruptures de parcours. Cela passe par une meilleure anticipation des évolutions, une reconnaissance des acquis et un dialogue régulier sur les trajectoires professionnelles. Les entreprises ont tout à gagner à diversifier les modalités de montée en compétences et à soutenir la mobilité choisie.

Santé au travail et prévention : agir avant d’alerter

Préserver la santé au travail, c’est prévenir plutôt que réparer. Au-delà de la gestion des risques, il s’agit de créer des conditions durables de bien-être physique et mental. En impliquant les salariés dans la prévention et en adaptant l’organisation, les entreprises renforcent à la fois la qualité de vie et l’efficacité collective.

L’environnement/organisation de travail : pas qu’une question de murs

Les conditions matérielles comptent. Mais l’environnement de travail, c’est aussi l’organisation du temps, la charge mentale, les outils numériques. Un cadre adapté permet de mieux travailler, sans s’épuiser. Les entreprises peuvent repenser les espaces, adapter les horaires, investir dans des outils ergonomiques. Le confort n’est pas accessoire.

L’égalité et l’inclusion : un impératif de justice

La QVCT ne peut ignorer les inégalités. Genre, âge, origine, handicap : les discriminations minent les organisations. Promouvoir l’égalité, c’est renforcer la confiance, la motivation, la légitimité des décisions. Cela suppose d’objectiver les pratiques RH, de former, d’ajuster les parcours. Une entreprise inclusive est plus juste, donc plus forte.

Le dialogue professionnel : faire émerger des solutions

Les problèmes de terrain ne remontent pas toujours. Les décisions descendantes manquent parfois de réalisme. Le dialogue professionnel vise à rapprocher stratégie et réalité. Il s’appuie sur des instances, mais aussi sur des pratiques informelles. Favoriser ce dialogue, c’est permettre aux salariés d’agir sur leur travail, et pas seulement de l’exécuter.

La QVCT n’est pas un programme figé, mais une démarche continue. Elle oblige à questionner les pratiques, à associer les équipes, à tester des solutions. En abordant ces 6 sujets, les entreprises disposent d’un cadre pour avancer, pas à pas. Accélérons cette transition vers un travail plus soutenable et plus humain.