Obtenir son certificat numérique et se faire recenser sont deux étapes importantes, pour toute personne qui souhaite s’intégrer en Espagne. Appelés respectivement « código digital » et « empadronamiento », ces deux volets administratifs s’effectuent de préférence à l’arrivée sur le sol espagnol.
Certificat numérique, mode d’emploi
Pour décrire ce qu’il appelle aussi signature électronique, le site internet infoautonomos explique qu’il est « délivré par un organisme officiel et sans frais pour tout citoyen en possession de son DNI ou NIE ». Cela signifie donc, qu’il concerne aussi bien les citoyens espagnols que les étrangers.
Infoautonomos ajoute qu’il « comprend les données d’identification vérifiées pour pouvoir agir via Internet, facilitant l’échange d’informations avec d’autres personnes ou organismes publics. Il confirme donc, l’identité de la personne qu’il représente ». Cela signifie que pour toute indépendante, il apparaît surtout comme un outil permettant de simplifier les démarches administratives. Et donc, comme un gain de temps et de productivité.
Comme l’indique la plateforme e-autonomos, différentes étapes de la procédure demeurent nécessaires au préalable. Les premières doivent être effectuées via la page de la Fabrique nationale de la monnaie et du timbre (FNMT). Ceci, afin de demander un rendez-vous physique et d’être enregistré. Une démarche électronique pour laquelle il faudra privilégier plutôt des navigateurs comme Firefox et Internet Explorer.
Recensement : résidence habituelle ou adresse fiscale ?
Côté recensement, le site internet ayudatpymes insiste sur le fait qu’il existe une différence entre la résidence habituelle et l’adresse fiscale. Il souligne que la première « est le lieu où vous habitez habituellement en raison de liens personnels et professionnels ». Alors que l’adresse fiscale correspond à l’endroit lié « à l’administration et où sont reçues les notifications du Trésor public ».
Cependant ayudatpymes précise que, dans certains cas, « l’enregistrement et le domicile fiscal d’un travailleur indépendant différent en raison du fait qu’il doit travailler dans une autre province ou communauté autonome ».
Si la travailleure indépendante peut toujours opter pour le statut qui lui paraît le plus approprié, autónomo en Espagne ou auto-entrepreneure en France, elle devra tout de même être «référencée» au-delà des Pyrénées. C’est en effet, après avoir obtenu son certificat numérique et valider son recensement, qu’elle pourra aborder sereinement son séjour ibérique. Tout du moins sur le plan administratif.