En Mai dernier, la Coopération d’activité et d’emploi CapEntreprendre a lancé la 2e édition de ses Mini Coop’. Cette année, l’enjeu était centré sur l’entrepreneuriat féminin. Ainsi pendant 15 jours, des entrepreneures en herbe ont pu vivre l’expérience d’une coopérative. Le but de cette démarche ? Redonner à ces femmes confiance en elles et les aider à croire en leur capacité.
Emmanuelle Beyer, directrice et co-gérante de CapEntrependre, et Michel Pierson, coordinateur de l’événement ont donné le top départ de la 2e édition des Mini Coop, le 17 mai dernier. Cette édition a permis à 8 femmes de quartiers prioritaires (majoritairement dans le quartier de Wirsberg et de Bellevue à Forbach) de vivre une expérience entrepreneuriale unique.
Une Mini Coop pour redonner confiance
Car l’objectif est de taille ! La Mini Coop n’a pas pour but de créer une entreprise. Son but est de redonner confiance à des femmes qui se sous-estiment. Pendant 15 jours donc, les volontaires ont suivi des ateliers diverses : de coaching, de bien-être, numériques, commerciaux et de création d’entreprise.
En parallèle de cette formation, les entrepreneures assuraient la fabrication de pâtisserie au CFA Camille-Weiss. Ceci, dans le cadre de leur coopérative éphémère. Ainsi, elles pouvaient vendre leurs produits sur les marchés de Forbach, de String Wender et de Behrem les Forbach. Cette édition de la Mini Coop’ avait aussi pour but de mettre à profit les qualités personnelles de ces femmes, dans l’entrepreneuriat.
Les femmes des quartiers prioritaires, des femmes oubliées ?
La Mini Coop’ répondait à une problématique majeure : celles des quartiers prioritaires où les femmes s’occupent prioritairement de leurs enfants et de leur famille, à leur détriment. Pour la plupart d’entre elles, elles perdent confiance en elles et en leur capacité. Alors même qu’elles sont talentueuses !
Ainsi à l’issue de ces 15 jours d’immersion, l’idée était de les immerger dans une dynamique active et entrepreneuriale : « La Mini Coop’ doit démystifier l’entrepreneuriat pour faire comprendre aux femmes qu’elles sont tout à fait capables de se lancer » explique Emmanuelle Beyer. « Ces deux semaines peuvent [leur] redonner confiance, et pourquoi pas [les] aider à monter un projet professionnel ».
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