La crise, la crise… On entend plus que ça… C’est le mot de l’année ! Qui aujourd’hui, ne fait pas une crise d’urticaire à l’écoute des nouvelles sur la crise sanitaire ? Qui aujourd’hui, ne s’est pas arrêtée de regarder les informations ? Vous vous reconnaissez là-dedans ? Sachez mesdames, que ces réflexes sont tout à fait naturels. Ce sont des conséquences, de ce que les spécialistes appellent la théorie de la peur. Mais pourquoi donc, ne plus avoir peur de la crise ?
La crise sanitaire et économique est une crise sans précédent. Alors que le taux de contaminés ne cesse d’augmenter, le virus continue de constituer une menace pour tout le monde. Une tension qui augmente notre sentiment de vulnérabilité, ébranle nos sens et le contrôle de notre peur de la crise. Vivre et évoluer dans un contexte d’épidémie mondiale est donc un événement traumatogène. Cela concerne la mort et peu importe le rapport que vous en avez, vous n’y êtes rarement pas insensibles
La peur renforce vos mécanismes de défense
La notion de peur existentielle vient de votre conscience de la mort. C’est ce qui provoque en vous, votre volonté de vivre. Selon des travaux américains en psychologie sociale et inspirés de cette théorie de la gestion de la peur, les besoins innés de la préservation de soi et de la conscience de l’inévitabilité de la mort seraient susceptibles de provoquer cette fameuse anxiété existentielle, propre à chacune.
Il serait à l’origine d’ailleurs, de vos mécanismes de défense. Vous savez, cette culture d’appartenance ? L’estime que vous avez de vous-mêmes ? Cette conviction de construire du sens, en tant qu’Individu ?
Rattachez-vous à une culture d’appartenance
Qui dit confinement, dit forcément isolement. Bien que vous soyez physiquement isolées, la crise réussit quand même à vous rapprocher des autres. Même si vous n’en avez pas conscience ! Et pour cela, ce sont les réseaux sociaux et Internet qui font tout le travail. Aujourd’hui, il n’est pas rare de vous voir vous exprimer et définir des valeurs collectives sur la toile, telles que « fraternité » et « solidarité ». Notamment au profit d’une plus grande harmonie sociale.
C’est pourquoi lorsque vous rencontrez une problématique, lire des commentaires de personnes dans votre situation vous permet d’être considérées, écoutées et d’exister. Cela renforce votre sentiment d’appartenance et vous montre que vous n’êtes pas seule. N’est-ce pas ?
C’est le sens même de la culture : apporter du sens, de la stabilité et un ensemble de symbolisme permettant d’affronter l’existence non plus seule mais, à plusieurs. Et c’est ce qui fait baisser votre anxiété et votre peur ! La culture est donc portée par la société. Elle soutient, elle sécurise et transcende vos vies personnelles pour leur donner un sens collectif.
Vous vous réinventez des routines
Comme souvent en période de grands changements et de crise, l’être humain est envahi par la peur. Pour retrouver un sentiment de sécurité, il est possible que celui-ci active son sens du refoulement, appelé aussi « l’instant présent ». C’est le fait d’ignorer et d’oublier ses problématiques ou bien de se « détacher » de celles-ci, comme le soulignent les 4 accords Toltèques. Le refoulement invite donc à déplacer le problème, tout en maintenant un effort psychologique pour ne pas relâcher l’attention.
C’est en ça, ce que vous aident à faire les routines et vos diverses distractions. Inconsciemment ou consciemment, vous réduisez les problématiques du monde à des choses insignifiantes. Certaines d’entre vous par exemple, se sont réfugiées dans le travail afin d’occuper leur esprit. D’autres encore, se sont coupées de toutes informations anxiogènes sur la crise, ne serait-ce que pour se sentir moins vulnérables. Quand d’autres ont préféré rattraper les séries Tv qu’elles avaient en retard. Vous vous reconnaissez ? Cette technique de défense naturelle est instinctivement mise en place, pour vous permettre de vous sentir en sécurité et ne plus avoir peur.
Contre la peur, faites preuve de discernement
Le discernement. Il n’y a pas d’autres solutions que le discernement. Discerner une situation, c’est apprécier celle-ci avec justesse, clairvoyance et sans peur. C’est accepter un message qui donne matière à réfléchir. Pour cela, il vous faut :
- éviter de vous laisser envahir par les émotions et les peurs. Ruminer n’est jamais bon et focalise votre attention sur ce qui ne va pas (business or not business) ;
- apprendre à prendre du recul. Très important dans l’entrepreneuriat, il vous permettra aussi de vous faire confiance, de respecter des règles de bons sens ;
- ne pas minimiser mais vivre avec la peur. Comme si cette crise n’était pas forcément là, que pour vous faire du mal. Les diverses distractions, auxquelles vous pouvez vous rattacher, sont votre force. C’est en ça que vous puisez dans votre créativité pour réinventer votre quotidien et celui de ceux qui vous entourent . Avec ces activités, la vie prend un tout autre sens. Une nouvelle saveur que vous n’auriez peut-être pas pu goûter avant.
N’oubliez pas, de façon générale, que ces peurs sont principalement renforcées par votre conditionnement passé. Ne subissez plus la crise, vivez la au moment présent et préparez l’après-crise (avec notre webinar « Entrepreneures, n’ayez plus peur de la crise et préparez l’après » Ndlr) ! Dites NON à la peur ! Elle ne guidera pas vos vies.