Expatriées qui viennent d’arriver en Espagne ou déjà sur place, nul n’échappe aux règlements des prélèvements obligatoires. Et, comme en France, c’est au printemps que les personnes doivent déclarer leurs revenus et payer leur impôt.
Quand et comment payer son impôt ?
Le calendrier de déclaration de 2021, correspondant aux revenus perçus en 2020, s’étend du 7 avril au 30 juin. C’est à cette date que le paiement peut être effectué, sous deux formes : soit en une fois, soit en deux parties : 60% le 30 juin et le reste le 5 novembre 2021.
Si en France, la date limite de déclaration de l’impôt sur le revenu dépend du département de résidence, en Espagne l’agenda reste identique partout. Et pour tout le monde.
Pour la contribuable, qu’elle soit cheffe d’entreprise ou pas, résider en Espagne signifie aussi être soumis aux mêmes obligations. Seule exception due au changement de pays ? Si la contribuable doit déclarer en Espagne des ressources perçues en France, la double imposition qui pourrait en découler devra être rectifiée. Notamment, grâce à la convention fiscale établie entre les deux pays.
Des particularités en fonction des régions
Pour payer ses impôts en Espagne, il faut y résider au moins 183 jours dans l’année. Un pays où la fiscalité y est moins élevée qu’en France. Du moins, pour l’impôt sur les revenus et sur les sociétés. Pour ces dernières, attention toutefois à certaines exceptions, comme ces taxes locales appliquées sur les immeubles.
Enfin, si certaines régions (Baléares, Canaries) offrent la possibilité de bénéficier d’avantages fiscaux, d’autres (Ceuta, Melilla) proposent des systèmes de fiscalité dérogatoires.
Si sur certains points, des similitudes avec la France apparaissent, l’Espagne possède donc ses propres particularités en matière de déclaration et de paiement de l’impôt. Comme toute personne arrivant sur un nouveau territoire, il est nécessaire de se renseigner sur ce sujet. Ceci pour que l’expatriée s’intègre parfaitement dans son pays d’adoption, en remplissant ce devoir civique.