Les entrepreneures dans le secteur de l’énergie sont peu nombreuses en Espagne. Une faible représentativité dans le secteur de l’énergie qui rappelle celui de l’industrie musicale.
Pourtant, en dépit de ce constat amer au premier abord, ce sont bien des femmes qui occupent des postes à responsabilités au sein d’entreprises reconnues sur le plan national… et même international. À l’instar des femmes responsables de musées.
Entrepreneures dans les hautes fonctions des grands groupes
Un constat établi également par l’Association espagnole des femmes de l’énergie (Aemener), qui n’hésite d’ailleurs pas à mettre en lumière les entrepreneures du secteur en Espagne.
Parmi ces femmes inspirantes, plusieurs occupent le poste de directrice. À l’instar de Rosario Cepero, directrice générale Total Gaz et Électricité Espagne. Il y a aussi María Barber, directrice de l’expérience client chez Repsol. Ana Belén González Bartolomé, de son côté, est directrice de l’énergie et des services publics, Cognizant.
Enfin, comment ne pas citer Carmen Becerril, présidente d’Omel… et d’Aemener. Une association qui note aussi, que certaines fonctions à responsabilités concernent la communication, comme c’est le cas, avec Susana Zumel Vara, directrice des Systèmes d’Information chez Cepsa.
De plus en plus de femmes dans le secteur de l’énergie
Des têtes d’affiche qui apportent forcément une autre vision, à un secteur encore majoritairement masculin. Mais un secteur au sein duquel, toutefois, la présence des femmes a cru de de 2% en moyenne chaque année entre 2010 et 2018.
Un pourcentage évoqué, encore une fois, par Aemener qui souhaiterait que 33% du personnel soit féminin, et voir des femmes à tous les postes organisationnels. Les futures entrepreneures du secteur de l’énergie en Espagne ne demandent que ça.
Elles pourraient même aborder le sujet du 16 au 18 novembre prochains, lors du salon Genera de Madrid, consacré à l’énergie et à l’environnement.