Du 3 au 5 novembre 2021 à Istanbul se tiendra le 68ème Congrès de l’association des Femmes chefs d’entreprise mondiales. Un évènement qui, depuis 2017, souffre de l’absence de la délégation espagnole.
Peu de femmes chefs d’entreprise en Espagne
Alors que peu de femmes chefs d’entreprise sont répertoriées au-delà des Pyrénées. Et alors qu’avoir une délégation nationale pourrait servir aux entrepreneures désireuses de créer leur société…
Sa dernière représentante, Inmaculada Alvarez Morillas, est pourtant présidente de l’Organisation des femmes chefs d’entreprise et gestion active (Omega) à Madrid. Et ce, depuis octobre 1989.
Mais, comme l’explique Sophie Escrivant, communication manager de la FCEM, « les bureaux (d’association) changent tous les 5 ans, à chaque nouvelle élection de présidente, elles forment un nouveau bureau ».
Le prochain congrès des femmes chefs d’entreprise mondiales avec l’Espagne ?
Il faudra donc attendre 2022 avant de savoir si une délégation espagnole sera de nouveau présente au congrès des femmes chefs d’entreprise mondiales.
À ce sujet, la FCEM souhaite ouvrir la porte à 60 autres nations, d’ici quatre ans. Une période qui laisse du temps à l’Espagne pour reconstruire une structure. Pourquoi pas d’ici deux ans, lors du prochain congrès mondial de la FCEM prévu en France ?
Moins de présence physique à Istanbul, Covid-19 oblige
En attendant, place au 68ème congrès à Istanbul. 30 pays membres devraient être présents (contre 100 habituellement). Au total, 200 personnes se sont inscrites, contre 600 à 700 avant l’arrivée du coronavirus.
Fédération d’associations comptant 120 pays membres (associations nationales dans chaque pays) et 500 000 adhérentes, le but de la FCEM est de promouvoir l’initiative entrepreneuriale des femmes.
Comme le martèle Karine Buchon, secrétaire générale de FCE France, « nous voulons d’abord être reconnues en tant que chefs d’entreprise avant d’être des femmes, nous ne voulons pas féminiser ». C’est la raison pour laquelle l’entité se nomme association des Femmes chefs d’entreprise mondiales, et pas « cheffes ».
Si la plupart d’entre elles restent bénévoles au sein des délégations nationales, d’autres, comme la France et les États-Unis, ont intégré des salariées. Compter des employées au sein d’une structure dédiée l’entrepreneuriat féminin : voilà qui pourrait donner des idées à l’Espagne !