Il y a 90 ans, le paysage politique espagnol féminin se résumait à deux femmes emblématiques : Clara Campoamor et Victoria Kent. Depuis, la société a heureusement évolué dans le bon sens, avec une volonté de parité au sein des partis.
Des représentantes politiques au sein du gouvernement
Pour valider ce constat, il faut tout simplement se pencher sur les femmes présidentes de mouvements. La plus récente d’entre elles, Ione Belarra, a été promue secrétaire générale d’Unidas Podemos le 13 juin dernier. Le parti, d’abord appelé Podemos puis Unidos Podemos, a ensuite choisi de féminiser son nom. Aujourd’hui, il se retrouve avec deux femmes à sa tête, puisque Yolanda Díaz devrait être sa candidate lors des prochaines élections nationales.
La ministre du Travail et de l’Économie Sociale est actuellement numéro 3 du gouvernement espagnol… derrière Carmen Calvo. Celle-ci est membre du PSOE, lui-même présidé par une autre femme : Cristina Narbona. Il faut aussi citer Inés Arrimadas, qui préside Ciudadanos depuis 2020.
Le Congrès des Députés et le Sénat présidés par des femmes
Outre des postes à responsabilités à l’échelle nationale, ce sont deux femmes qui trônent au Parlement. Meritxell Batet exerce comme présidente du Congrès des Députés, l’équivalent de l’Assemblée Nationale française. Pilar Llop occupe la même fonction au Sénat.
Deux rôles clés qui illustrent bien le changement de paradigme du monde politique ibérique. Gauche, droite, centre, partis régionalistes… tous ont en effet opté pour un virage plus féminin.
Dans ce panorama plus ou moins exhaustif, il ne faut pas non plus omettre la présence du Parti Féministe Espagnol. Un mouvement qui a récemment pris position contre les lois trans…
La série espagnole « Les Demoiselles du téléphone » a rappelé que la lutte pour l’égalité ne date pas d’aujourd’hui. Après les mentalités, les faits donnent aujourd’hui raison à ce combat mené il y a plus d’un siècle, notamment dans le champ politique.