« Le gouvernement approuve un projet de loi de start-ups pour favoriser l’entrepreneuriat innovant ». C’est la décision entérinée le 10 décembre dernier par le gouvernement espagnol, lors d’un Conseil extraordinaire des ministres.
Le gouvernement précise également que « le règlement simplifie les procédures de création de ces nouvelles entreprises et instaure des incitations, pour attirer des entrepreneurs et des salariés hautement qualifiés ».
Cette loi start-ups apparaît comme l’une de ces mesures phares dans le cadre de son plan de relance, de transformation, et de résilience. Celui-ci comprend quatre piliers : la transition écologique, la cohésion territoriale et sociale, l’égalité femmes-hommes, et… la transition numérique.
Une loi sur les start-ups censée créer plus d’emplois
L’objectif de Nadia Calviño, vice-présidente et ministre des Affaires économiques et de la Transformation numérique ? « Fournir un cadre réglementaire spécifique pour ces types d’entreprises, qui constituent la base de la nouvelle économie numérique, génèrent des emplois hautement qualifiés et ont un grand potentiel de croissance ».
Une option valable que « si elles parviennent à surmonter les difficultés, dans leur phases initiales inhérentes à leur nature même telles que, le manque de financement, le manque de capacité à attirer et de retenir des travailleurs à haute valeur ajoutée ».
Nadia Calviño a aussi abordé le programme « d’aide pour soutenir et financer les premières étapes de l’entrepreneuriat porté par des femmes ».
Une promotion de l’entrepreneuriat féminin ?
Un point essentiel aux yeux de la vice-présidente, et ministre des Affaires économiques et de la Transformation numérique, si l’on se réfère à son intervention lors des 30èmes prix Fedepe, le 21 septembre dernier.
Au cours de cette cérémonie dédiée au leadership féminin, Nadia Calviño avait en effet souligné «que le PIB [du pays] atteindrait 18 % si les écarts entre les sexes étaient comblés ». Un chiffre à rapprocher d’un autre : aujourd’hui, seulement 17% des start-ups sont dirigées par des femmes.
Pour faciliter la vie des entrepreneures, les mesures de la loi start-ups incluent notamment la suppression des frais de notaire dans le cas « des sociétés créées selon les statuts standards et par voie électronique ».
C’est la raison pour laquelle cette loi apparaît opportune pour les actuelles ou futures entrepreneures. D’autant plus quand la législation inclut « un régime fiscal très favorable » et destinée également, aux entrepreneures qui s’installent en Espagne…